http://angryjazair.wordpress.com/
Venez nombreux !
"Usually when people are sad, they don't do anything. They just cry over their condition. But when they get angry, they bring about a change." - El-Hajj Malek El-Shabazz / Malcolm X. "De manière générale, lorsque les gens sont tristes, ils ne font rien. Ils se contentent de pleurer sur leur condition. Mais lorsqu'ils sont en colère, c'est là, qu'ils portent le changement." - El-Hajj Malek El-Shabazz / Malcolm X.
Wednesday, September 7, 2011
Sunday, July 10, 2011
Aragon
Il y a des choses que je ne dis à Personne Alors
elles ne font de mal à personne Mais
le malheur c'est
que moi
le malheur le malheur c'est
que moi ces choses je les sais
il y a des choses qui me rongent la nuit
par exemple des choses comme
comment dire comment des choses comme des songes
il y a des choses qui me sont tout à fait
mais tout à fait insupportables même si je n'en
dis rien comprenez comprenez moi bien
alors ça vous parfois ça vous étouffe
regardez regardez moi bien
regardez ma bouche
qui s'ouvre et se ferme et ne dit rien
pensez seulement d'autres choses
songez à voix haute et de moi
mots sortent de quoi je m'étonne
qui ne font de mal à personne
au lieu de quoi j'ai peur de moi
de cette chose en moi qui parle
je sais bien qu'il ne le faut pas
mais que voulez-vous que j'y fasse
ma bouche s'ouvre et l'âme est là
qui palpite oiseau sur ma lèvre
o tout ce que je ne dis pas
ce que je ne dis à personne
le malheur c'est que c'est en moi
parfois je me le dis parfois
il vaut mieux parler que se taire
et puis je sens se dessécher
ces mots de moi dans ma salive c'est là le malheur pas le mien
le malheur qui nous est commun
épouvante des autres hommes
et qui donc t'ait donné la main
étant donné ce que nous sommes pour peu que tu l'aies dit
cela ne peut prendre la forme
cela qui t'habite et prend forme
tout au moins qui est sur le point
qu'écrase ton poing
et les gens que voulez-vous dire
tu te sens comme tu te sens
bête en face des gens qu'étais-je
qu'étais-je à dire Ah oui peut-être
qu'il fait beau qu'il va pleuvoir qu'il faut qu'on aille
où donc même cela c'est trop
et je les garde dans les dents
ces mots de peur qu'ils signifient
ne me regardez pas dedans
qu'il fait beau cela vous suffit
je peux bien dire qu'il fait beau
même s'il pleut sur mon visage
croire au soleil quand tombe l'eau
les mots dans moi meurent si fort
qui si fortement me meutrissent
les mots que je ne forme pas
est-ce leur mort en moi qui mord
le malheur c'est savoir de quoi
je ne parle pas à la fois
et de quoi cependant je parle
c'est en nous qu'il nous faut nous taire.
elles ne font de mal à personne Mais
le malheur c'est
que moi
le malheur le malheur c'est
que moi ces choses je les sais
il y a des choses qui me rongent la nuit
par exemple des choses comme
comment dire comment des choses comme des songes
il y a des choses qui me sont tout à fait
mais tout à fait insupportables même si je n'en
dis rien comprenez comprenez moi bien
alors ça vous parfois ça vous étouffe
regardez regardez moi bien
regardez ma bouche
qui s'ouvre et se ferme et ne dit rien
pensez seulement d'autres choses
songez à voix haute et de moi
mots sortent de quoi je m'étonne
qui ne font de mal à personne
au lieu de quoi j'ai peur de moi
de cette chose en moi qui parle
je sais bien qu'il ne le faut pas
mais que voulez-vous que j'y fasse
ma bouche s'ouvre et l'âme est là
qui palpite oiseau sur ma lèvre
o tout ce que je ne dis pas
ce que je ne dis à personne
le malheur c'est que c'est en moi
parfois je me le dis parfois
il vaut mieux parler que se taire
et puis je sens se dessécher
ces mots de moi dans ma salive c'est là le malheur pas le mien
le malheur qui nous est commun
épouvante des autres hommes
et qui donc t'ait donné la main
étant donné ce que nous sommes pour peu que tu l'aies dit
cela ne peut prendre la forme
cela qui t'habite et prend forme
tout au moins qui est sur le point
qu'écrase ton poing
et les gens que voulez-vous dire
tu te sens comme tu te sens
bête en face des gens qu'étais-je
qu'étais-je à dire Ah oui peut-être
qu'il fait beau qu'il va pleuvoir qu'il faut qu'on aille
où donc même cela c'est trop
et je les garde dans les dents
ces mots de peur qu'ils signifient
ne me regardez pas dedans
qu'il fait beau cela vous suffit
je peux bien dire qu'il fait beau
même s'il pleut sur mon visage
croire au soleil quand tombe l'eau
les mots dans moi meurent si fort
qui si fortement me meutrissent
les mots que je ne forme pas
est-ce leur mort en moi qui mord
le malheur c'est savoir de quoi
je ne parle pas à la fois
et de quoi cependant je parle
c'est en nous qu'il nous faut nous taire.
Wednesday, April 27, 2011
Ben Gourion
-"Si j'étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal ; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ? Notre dieu n'est pas le leur.
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?"
David Ben-Gourion (le 1er Premier Ministre israélien) : Cité par Nahum Goldmann dans "le Paradoxe Juif", page 121
-"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'auto-sacrifice."
David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan "Le Sionisme et les Palestiniens" – page 141-2, citant un discours de 1938.
-"Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens) ne reviendront jamais."
David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.
-"Nous devrions nous préparer à lancer l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie (Jordanie) et la Syrie. Le point faible c’est le Liban, car le régime musulman y est artificiel et il nous sera facile de le miner.
Nous y établirons un Etat chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie (Jordanie); la Syrie tombera entre nos mains. Nous bombardons alors et avancerons pour prendre Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï."
David Ben-Gourion, mai 1948, au Chef d'Etat-Major. De Ben-Gourion, une Biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978.
-"Si je savais qu'il était possible de sauver tous les enfants d'Allemagne en les emmenant en Angleterre, et seulement la moitié en les transférant sur la terre d'Israel, je choisirais la dernière solution parce que, devant nous, il n'y a pas que le nombre de ces enfants mais le calcul historique du peuple d'Israël."
Ben-Gourion (Cité pages 855-56 du Shabtai Teveth de Ben-Gurion dans une version légèrement différente).
-"Il ne s'agit pas de maintenir un statu-quo. Nous devons créer un Etat dynamique, orienté vers l'expansion." - Ben Gourion
-"Chaque écolier sait qu'il n'y a pas de chose de ce genre dans l'histoire en tant qu'arrangement final : pas en ce qui concerne le régime, pas en ce qui concerne des frontières, et pas en ce qui concerne des accords internationaux."
Ben Gourion, Journal de guerre, 12/03/1947 suite à l'acceptation par Israel du Plan de partition des Nations-Unies du 29 novembre 1947 (Simha Flapan, "Naissance d'Israel," p.13)
-"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnait. Allon a répété sa question : "Que doit-on faire avec la population palestinienne ?", Ben-Gourion a agité la main dans un geste qui disait : "Conduisez-les dehors!"
Yitzhak Rabin, version censurée des Mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.
-Partition : "Après la formation d'une grande armée à la suite de l'établissement de l'Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur l'ensemble de la Palestine"
Ben Gourion, p.22 "La Naissance d'Israel, 1987" Simha Flapan.
-"L'acceptation de la partition ne nous engage pas à renoncer à la Cisjordanie. On ne demande pas à quelqu'un de renoncer à sa vision. Nous accepterons un État dans les frontières fixées aujourd'hui -- mais les frontières des aspirations Sionistes sont les affaires des Juifs et aucun facteur externe ne pourra les limiter."
p.53, " La Naissance d'Israel, 1987" Simha Flapan
- En octobre 1936, au cours de la réunion de l'exécutif de l'Agence Juive, plaidant pour une politique du transfert, Ben-Gourion a dit : "Nous ne sommes pas un Etat et la Grande-Bretagne ne le fera pas pour nous..." bien que "il n'y ait rien de mal dans l'idée."
Il a continué : "s'il était permis de déplacer un Arabe de Galilée vers la Judée, pourquoi est-il impossible de déplacer un Arabe d'Hebron vers la TransJordanie (Jordanie), qui est bien plus proche ? Il y a de vastes étendues de terres là-bas et nous sommes surpeuplés....Même la Haute Commission est d'accord sur un transfert vers la Transjordanie (Jordanie) si nous dotons les paysans de terre et d'argent. Si la Commission Peel et le gouvernement de Londres acceptent, nous enlèverons de l'agenda le problème de la terre."
- Le 27 Juillet 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :
"Nous avons n'avons jamais voulu déposséder les Arabes [ mais ] parce que la Grande-Bretagne leur donne une partie du pays qui nous a été promis, il est juste que les Arabes de notre Etat soient transférés vers la partie Arabe"
-Le 5 octobre 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :
"Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place.... Et, si nous devons utiliser la force -non pas pour déposséder les Arabes du Negev et de la Transjordanie, mais pour garantir notre propre droit à nous installer dans ces lieux - puis nous avons la force à notre disposition."
-"il est très possible que les Arabes des pays voisins viendront les aider contre nous. Mais notre force sera supérieure à la leur. Non seulement parce que nous serons mieux organisés et mieux équipés, mais parce que derrière nous, il y a une plus grande force encore, supérieure en quantité et en qualité... l'ensemble de la génération plus jeune des Juifs d'Europe et d'Amérique."
Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p.297-299, p. 330-331.
Voir également : Teveth, Ben-Gourion et les Palestiniens Arabes, p. 182-189
- Ben-Gourion dans un discours au Comité Central de la Histadrut le 30 décembre 1947 :
Dans le secteur assigné à l'Etat Juif, il n'y a pas plus de 520.000 juifs et environ 350.000 Non-Juifs, en grande partie des Arabes. Avec les Juifs de Jérusalem, la population totale de l'Etat Juif à l'époque de son établissement sera d'environ un million, incluant presque 40% de Non-Juifs.
Une telle composition (de la population) ne fournit pas une base stable pour un Etat Juif. Ce fait (démographique) doit être vu dans toute sa clarté et avec finesse. Avec une telle composition de (population), il ne peut même pas y avoir de certitude absolue que le contrôle restera entre les mains de la majorité juive.... Il ne peut y avoir aucun Etat Juif stable et fort sans majorité juive d'au moins 60%.
- Le 6 février 1948, pendant un Conseil du parti du Mapai, Ben-Gourion a répondu à une remarque d'un membre de l'assistance que : "Nous n'y avons aucune terre" (dans les collines et les montagnes à l'ouest de Jérusalem) en disant :
"La guerre nous donnera la terre. Les concepts de "nôtre" et de "pas à nous" sont des concepts de paix, seulement, et en temps de guerre, ils perdent leur signification entière "
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 6 février 1948. p.211)
- En s'adressant le jour suivant au Conseil du Mapai, Ben-Gourion a déclaré :
"Depuis votre entrée dans Jérusalem, par Lifta, Romema... il n'y a aucun Arabe. 100% de Juifs. Depuis que Jérusalem a été détruit par les Romains, elle n'a jamais été si Juive. Dans beaucoup de quartiers Arabes de l'ouest, on ne voit pas un seul Arabe. Je ne suppose pas que cela changera... Ce qui s'est passé à Jérusalem... est susceptible de se produire dans beaucoup de régions du pays... dans les six, huit ou dix mois de la campagne, il y aura certainement de grands changements dans la composition de la population du pays."
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 7 Février 1948. p. 210-211)
- Et deux mois plus tard, alors que Ben-Gourion parlait au Comité d'Actions Sionistes, le 6 avril, Ben-Gourion a déclaré :
"Nous ne pourrons pas gagner la guerre si, pendant la guerre, nous ne peuplons pas le pays de bas en haut, l'est et l'ouest de la Galilee, le Neguev et le secteur de Jérusalem....Je crois que la guerre apportera également dans son sillage un grand changement dans la répartition de la population Arabe."
[Ben-Gourion, Behilahem Yisrael, Tel Aviv, Mapai Press, 1952, pp. 86-87]
- Ben-Gourion a écrit dans son journal intime le 12 juillet 1937 :
"Le transfert forcé des Arabes des vallées de l'Etat Juif prévu.... Nous devons coller à cette conclusion de la même manière que nous avons saisi la Déclaration de Balfour, encore plus que ça, de la même manière que nous avons saisi le Sionisme lui-même."
(Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p. 299)
Traduction : MG pour ISM
Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ? Ils ne voient qu'une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres. Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?"
David Ben-Gourion (le 1er Premier Ministre israélien) : Cité par Nahum Goldmann dans "le Paradoxe Juif", page 121
-"Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent. Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays. Derrière le terrorisme (des Arabes) il y a un mouvement qui bien que primitif n'est pas dénué d'idéalisme et d'auto-sacrifice."
David Ben-Gourion : Cité page 91 du Triangle Fatidique de Chomsky qui est paru le livre de Simha Flapan "Le Sionisme et les Palestiniens" – page 141-2, citant un discours de 1938.
-"Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils (les Palestiniens) ne reviendront jamais."
David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.
-"Nous devrions nous préparer à lancer l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie (Jordanie) et la Syrie. Le point faible c’est le Liban, car le régime musulman y est artificiel et il nous sera facile de le miner.
Nous y établirons un Etat chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie (Jordanie); la Syrie tombera entre nos mains. Nous bombardons alors et avancerons pour prendre Port-Saïd, Alexandrie et le Sinaï."
David Ben-Gourion, mai 1948, au Chef d'Etat-Major. De Ben-Gourion, une Biographie, par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York 1978.
-"Si je savais qu'il était possible de sauver tous les enfants d'Allemagne en les emmenant en Angleterre, et seulement la moitié en les transférant sur la terre d'Israel, je choisirais la dernière solution parce que, devant nous, il n'y a pas que le nombre de ces enfants mais le calcul historique du peuple d'Israël."
Ben-Gourion (Cité pages 855-56 du Shabtai Teveth de Ben-Gurion dans une version légèrement différente).
-"Il ne s'agit pas de maintenir un statu-quo. Nous devons créer un Etat dynamique, orienté vers l'expansion." - Ben Gourion
-"Chaque écolier sait qu'il n'y a pas de chose de ce genre dans l'histoire en tant qu'arrangement final : pas en ce qui concerne le régime, pas en ce qui concerne des frontières, et pas en ce qui concerne des accords internationaux."
Ben Gourion, Journal de guerre, 12/03/1947 suite à l'acceptation par Israel du Plan de partition des Nations-Unies du 29 novembre 1947 (Simha Flapan, "Naissance d'Israel," p.13)
-"Nous marchions dehors, Ben-Gourion nous accompagnait. Allon a répété sa question : "Que doit-on faire avec la population palestinienne ?", Ben-Gourion a agité la main dans un geste qui disait : "Conduisez-les dehors!"
Yitzhak Rabin, version censurée des Mémoires de Rabin, publiée dans le New York Times, 23 octobre 1979.
-Partition : "Après la formation d'une grande armée à la suite de l'établissement de l'Etat, nous abolirons la partition et nous nous étendrons sur l'ensemble de la Palestine"
Ben Gourion, p.22 "La Naissance d'Israel, 1987" Simha Flapan.
-"L'acceptation de la partition ne nous engage pas à renoncer à la Cisjordanie. On ne demande pas à quelqu'un de renoncer à sa vision. Nous accepterons un État dans les frontières fixées aujourd'hui -- mais les frontières des aspirations Sionistes sont les affaires des Juifs et aucun facteur externe ne pourra les limiter."
p.53, " La Naissance d'Israel, 1987" Simha Flapan
- En octobre 1936, au cours de la réunion de l'exécutif de l'Agence Juive, plaidant pour une politique du transfert, Ben-Gourion a dit : "Nous ne sommes pas un Etat et la Grande-Bretagne ne le fera pas pour nous..." bien que "il n'y ait rien de mal dans l'idée."
Il a continué : "s'il était permis de déplacer un Arabe de Galilée vers la Judée, pourquoi est-il impossible de déplacer un Arabe d'Hebron vers la TransJordanie (Jordanie), qui est bien plus proche ? Il y a de vastes étendues de terres là-bas et nous sommes surpeuplés....Même la Haute Commission est d'accord sur un transfert vers la Transjordanie (Jordanie) si nous dotons les paysans de terre et d'argent. Si la Commission Peel et le gouvernement de Londres acceptent, nous enlèverons de l'agenda le problème de la terre."
- Le 27 Juillet 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :
"Nous avons n'avons jamais voulu déposséder les Arabes [ mais ] parce que la Grande-Bretagne leur donne une partie du pays qui nous a été promis, il est juste que les Arabes de notre Etat soient transférés vers la partie Arabe"
-Le 5 octobre 1937, Ben-Gourion écrivait dans une lettre à son fils, Amos, âgé de 16 ans :
"Nous devons expulser les Arabes et prendre leur place.... Et, si nous devons utiliser la force -non pas pour déposséder les Arabes du Negev et de la Transjordanie, mais pour garantir notre propre droit à nous installer dans ces lieux - puis nous avons la force à notre disposition."
-"il est très possible que les Arabes des pays voisins viendront les aider contre nous. Mais notre force sera supérieure à la leur. Non seulement parce que nous serons mieux organisés et mieux équipés, mais parce que derrière nous, il y a une plus grande force encore, supérieure en quantité et en qualité... l'ensemble de la génération plus jeune des Juifs d'Europe et d'Amérique."
Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p.297-299, p. 330-331.
Voir également : Teveth, Ben-Gourion et les Palestiniens Arabes, p. 182-189
- Ben-Gourion dans un discours au Comité Central de la Histadrut le 30 décembre 1947 :
Dans le secteur assigné à l'Etat Juif, il n'y a pas plus de 520.000 juifs et environ 350.000 Non-Juifs, en grande partie des Arabes. Avec les Juifs de Jérusalem, la population totale de l'Etat Juif à l'époque de son établissement sera d'environ un million, incluant presque 40% de Non-Juifs.
Une telle composition (de la population) ne fournit pas une base stable pour un Etat Juif. Ce fait (démographique) doit être vu dans toute sa clarté et avec finesse. Avec une telle composition de (population), il ne peut même pas y avoir de certitude absolue que le contrôle restera entre les mains de la majorité juive.... Il ne peut y avoir aucun Etat Juif stable et fort sans majorité juive d'au moins 60%.
- Le 6 février 1948, pendant un Conseil du parti du Mapai, Ben-Gourion a répondu à une remarque d'un membre de l'assistance que : "Nous n'y avons aucune terre" (dans les collines et les montagnes à l'ouest de Jérusalem) en disant :
"La guerre nous donnera la terre. Les concepts de "nôtre" et de "pas à nous" sont des concepts de paix, seulement, et en temps de guerre, ils perdent leur signification entière "
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 6 février 1948. p.211)
- En s'adressant le jour suivant au Conseil du Mapai, Ben-Gourion a déclaré :
"Depuis votre entrée dans Jérusalem, par Lifta, Romema... il n'y a aucun Arabe. 100% de Juifs. Depuis que Jérusalem a été détruit par les Romains, elle n'a jamais été si Juive. Dans beaucoup de quartiers Arabes de l'ouest, on ne voit pas un seul Arabe. Je ne suppose pas que cela changera... Ce qui s'est passé à Jérusalem... est susceptible de se produire dans beaucoup de régions du pays... dans les six, huit ou dix mois de la campagne, il y aura certainement de grands changements dans la composition de la population du pays."
(Ben-Gourion, Journal intime De Guerre, Vol. 1, date d'entrée le 7 Février 1948. p. 210-211)
- Et deux mois plus tard, alors que Ben-Gourion parlait au Comité d'Actions Sionistes, le 6 avril, Ben-Gourion a déclaré :
"Nous ne pourrons pas gagner la guerre si, pendant la guerre, nous ne peuplons pas le pays de bas en haut, l'est et l'ouest de la Galilee, le Neguev et le secteur de Jérusalem....Je crois que la guerre apportera également dans son sillage un grand changement dans la répartition de la population Arabe."
[Ben-Gourion, Behilahem Yisrael, Tel Aviv, Mapai Press, 1952, pp. 86-87]
- Ben-Gourion a écrit dans son journal intime le 12 juillet 1937 :
"Le transfert forcé des Arabes des vallées de l'Etat Juif prévu.... Nous devons coller à cette conclusion de la même manière que nous avons saisi la Déclaration de Balfour, encore plus que ça, de la même manière que nous avons saisi le Sionisme lui-même."
(Ben-Gourion, Zichronot [Mémoires], Vol. 4, p. 299)
Traduction : MG pour ISM
Thursday, April 7, 2011
RIP Juliano Mer Khamis
Wednesday, February 16, 2011
Amazigh Kateb, 12 février 2011
155 maliar,50 sna sawfa,robbama y'en a marre
155 maliar,m'dekksine fi canapiet el pouvoir
155 maliar,matou l7arraga 3la djal pouvoir 7aggar
155 maliar,eddaw es'sous-sol 7abbou y'zidou'trottoir
155 maliar wer'rachwa wech'eryet bach i7attmou la7rar
Sunday, February 6, 2011
Saturday, January 29, 2011
Thursday, January 27, 2011
Tens of thousands of people, inspired by events in Tunisia, protest in Sanaa to demand President Saleh's resignation.
An opposition activist said that the staging of the demonstration in four separate parts of the capital was aimed at distracting the security forces.
Worldwide Protests at all Egyptian EMBASSIES 2:00AM Friday, January 28th
Along the lines of Tunisia, we will protest against the injustice, oppression, unemployment, exploitation, poverty, and the lack of education in Egypt due to its dictatorial regime!!
Our people are suffering for almost 30 years now!! We want this self-made pharao and his criminal family and followers to L-E-A-V-E!
On Saturday, February 5th, all Egyptians will go to their city's Egyptian embassy to protest (PEACEFULLY)! We will prove that Egypt is not less than Tunesia! We can and WILL achieve what our Tunesian brothers and sisters did!
We've had ENOUGH and we won't sit around and let our compatriots do all the work alone! We will help and show the international public that we won't forsake our people and country!
Tell your family and friends to join and help!! Invite all Egyptians you know to this event if YOU want Egypt to be FREE and democratic one day !!
Our people are suffering for almost 30 years now!! We want this self-made pharao and his criminal family and followers to L-E-A-V-E!
On Saturday, February 5th, all Egyptians will go to their city's Egyptian embassy to protest (PEACEFULLY)! We will prove that Egypt is not less than Tunesia! We can and WILL achieve what our Tunesian brothers and sisters did!
We've had ENOUGH and we won't sit around and let our compatriots do all the work alone! We will help and show the international public that we won't forsake our people and country!
Tell your family and friends to join and help!! Invite all Egyptians you know to this event if YOU want Egypt to be FREE and democratic one day !!
Solidarité avec le peuple égyptien
A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE EGYPTIEN
Les manifestations des Egyptiens contre la dictature de Moubarak sont violemment réprimées.
Cette répression contre les manifestants au Caire et dans de nombreuses villes de toute l'Egypte a déjà fait au moins 6 morts, des centaines de blessés et d'arrestations.
Comme en Tunisie où la dictature de Ben Ali a été ébranlée et le dictateur chassé par la formidable mobilisation du peuple tunisien et en particulier de sa jeunesse, le peuple égyptien et sa jeunesse sont partis à l’assaut du régime de Moubarak et crient leur refus de la dictature, du népotisme, de la corruption et de la mal-vie.
Ce mercredi 26 janvier 2011, a été lancé un comité de solidarité avec la lutte du peuple égyptien, avec comme objectif de rassembler dans l'urgence toutes les voix solidaires pour dire :
A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK
HALTE A LA REPRESSION, A LA TORTURE, AUX EMPRISONNEMENTS
HALTE A L’ETAT D’URGENCE ET A LA CENSURE
VIVE LA LUTTE DU PEUPLE EGYPTIEN CONTRE LA DICTATURE
Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien
appel à deux initiatives à Paris dans l'urgence :
- ce Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30
Rassemblement à Châtelet,
Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles
- et ce Samedi 29 janvier 2011 à 14h00
à rejoindre l'appel à
"Manifestation pour lutter contre la corruption du gouvernement égyptien"
lancé sur facebook ce même jour, par un groupe d'Egyptiens à Paris
Place de l'Uruguay à proximité de l'ambassade égyptienne,
16e arrondissement, Metro Kléber
Venez nombreux et nombreuses.
Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien :
Premiers signataires : Citoyens Egyptiens de France ; Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives FTCR, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l' Homme en Tunisie CRLDHT, Association des Travailleurs Maghrébins en France ATMF; CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien) ; Etoile Nord Africaine Anticapitaliste…
يسقط الديكتاتور مبارك
كل التضامن مع الشعب المصري
تتعرض مظاهرات المصريين ضد ديكتاتورية مبارك للقمع العنيف. وقد أودى هذا القمع للمتظاهرين في القاهرة وفي العديد من المدن في جميع أنحاء مصر بحياة ستة قتلى حتى الآن، فضلا عن مئات الجرحى والمعتقلين.
ومثلما انهارت ديكتاتورية بن علي في تونس وطُرد الديكتاتور بقوة التعبئة الهائلة للشعب التونسي وبالأخص شبابه، فها هو الشعب المصري وشبابه ينطلق مطاردا نظام مبارك وصارخا برفضه للديكتاتورية ومحاباة الأقارب والفساد وبؤس العيش.
وقد شهد يوم الأربعاء 26 كانون الثاني/يناير 2011 إنشاء لجنة تضامن مع نضال الشعب المصري، بهدف الجمع العاجل لكافة الأصوات المتضامنة لكي نقول:
تسقط ديكتاتورية مبارك
لا للقمع والتعذيب والاعتقال
لا لحالة الطوارئ والرقابة
عاش كفاح الشعب المصري ضد الديكتاتورية
إن لجنة التضامن مع نضال الشعب المصري
تدعو بشكل عاجل إلى مبادرتين في باريس:
الجمعة 28 كانون الثاني/يناير 2011، الساعة الثانية بعد الظهر
تجمع في ميدان شاتليه
السبت 29 كانون الثاني/يناير 2011، الساعة السادسة والنصف مساء
الانضمام للدعوة إلى
"مظاهرة للنضال ضد فساد الحكم المصري"
التي دعت إليها في اليوم نفسه على فيسبوك مجموعة من المصريين في باريس
أمام السفارة المصرية في ميدان أورجواي
لجنة التضامن مع نضال الشعب المصري
أول الجهات الموقعة: مواطنون مصريون في فرنسا؛ لجنة التضامن مع نضال الشعب التونسي؛ الحملة المدنية الدولية لحماية الشعب الفلسطيني
SOLIDARITE AVEC LE PEUPLE EGYPTIEN
Les manifestations des Egyptiens contre la dictature de Moubarak sont violemment réprimées.
Cette répression contre les manifestants au Caire et dans de nombreuses villes de toute l'Egypte a déjà fait au moins 6 morts, des centaines de blessés et d'arrestations.
Comme en Tunisie où la dictature de Ben Ali a été ébranlée et le dictateur chassé par la formidable mobilisation du peuple tunisien et en particulier de sa jeunesse, le peuple égyptien et sa jeunesse sont partis à l’assaut du régime de Moubarak et crient leur refus de la dictature, du népotisme, de la corruption et de la mal-vie.
Ce mercredi 26 janvier 2011, a été lancé un comité de solidarité avec la lutte du peuple égyptien, avec comme objectif de rassembler dans l'urgence toutes les voix solidaires pour dire :
A BAS LA DICTATURE DE MOUBARAK
HALTE A LA REPRESSION, A LA TORTURE, AUX EMPRISONNEMENTS
HALTE A L’ETAT D’URGENCE ET A LA CENSURE
VIVE LA LUTTE DU PEUPLE EGYPTIEN CONTRE LA DICTATURE
Le Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien
appel à deux initiatives à Paris dans l'urgence :
- ce Vendredi 28 janvier 2011 à 18h30
Rassemblement à Châtelet,
Place de la Fontaine des Innocents, métro/RER Les Halles
- et ce Samedi 29 janvier 2011 à 14h00
à rejoindre l'appel à
"Manifestation pour lutter contre la corruption du gouvernement égyptien"
lancé sur facebook ce même jour, par un groupe d'Egyptiens à Paris
Place de l'Uruguay à proximité de l'ambassade égyptienne,
16e arrondissement, Metro Kléber
Venez nombreux et nombreuses.
Comité de Solidarité avec la Lutte du Peuple Egyptien :
Premiers signataires : Citoyens Egyptiens de France ; Fédération des Tunisiens Citoyens des deux Rives FTCR, Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l' Homme en Tunisie CRLDHT, Association des Travailleurs Maghrébins en France ATMF; CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien) ; Etoile Nord Africaine Anticapitaliste…
يسقط الديكتاتور مبارك
كل التضامن مع الشعب المصري
تتعرض مظاهرات المصريين ضد ديكتاتورية مبارك للقمع العنيف. وقد أودى هذا القمع للمتظاهرين في القاهرة وفي العديد من المدن في جميع أنحاء مصر بحياة ستة قتلى حتى الآن، فضلا عن مئات الجرحى والمعتقلين.
ومثلما انهارت ديكتاتورية بن علي في تونس وطُرد الديكتاتور بقوة التعبئة الهائلة للشعب التونسي وبالأخص شبابه، فها هو الشعب المصري وشبابه ينطلق مطاردا نظام مبارك وصارخا برفضه للديكتاتورية ومحاباة الأقارب والفساد وبؤس العيش.
وقد شهد يوم الأربعاء 26 كانون الثاني/يناير 2011 إنشاء لجنة تضامن مع نضال الشعب المصري، بهدف الجمع العاجل لكافة الأصوات المتضامنة لكي نقول:
تسقط ديكتاتورية مبارك
لا للقمع والتعذيب والاعتقال
لا لحالة الطوارئ والرقابة
عاش كفاح الشعب المصري ضد الديكتاتورية
إن لجنة التضامن مع نضال الشعب المصري
تدعو بشكل عاجل إلى مبادرتين في باريس:
الجمعة 28 كانون الثاني/يناير 2011، الساعة الثانية بعد الظهر
تجمع في ميدان شاتليه
السبت 29 كانون الثاني/يناير 2011، الساعة السادسة والنصف مساء
الانضمام للدعوة إلى
"مظاهرة للنضال ضد فساد الحكم المصري"
التي دعت إليها في اليوم نفسه على فيسبوك مجموعة من المصريين في باريس
أمام السفارة المصرية في ميدان أورجواي
لجنة التضامن مع نضال الشعب المصري
أول الجهات الموقعة: مواطنون مصريون في فرنسا؛ لجنة التضامن مع نضال الشعب التونسي؛ الحملة المدنية الدولية لحماية الشعب الفلسطيني
Monday, January 24, 2011
DAM/AGE, Arundhati Roy
In October 2001, the supreme court in India charged Aundhati Roy with contempt of court. This is the story of the events that led to her arrest.
Algérie | Moi, Fouad, 27 ans, bac plus 3 et futur harraga
« Si je témoigne sous le sceau de l’anonymat* c’est pour deux raisons. La première est que je ne veux pas être assimilé aux émeutiers. Si je comprends leur colère, je désapprouve leur folie destructrice. La seconde est que je ne désespère pas de trouver un moyen d’aller vivre en Espagne ou en France. Pourquoi partir à 27 ans ? Depuis 2006, année où j’ai obtenu une licence en sciences économiques, je suis au chômage. Les entreprises publiques ne recrutent que les maarifa [« connaissance », « piston », dans le jargon populaire, NDLR], mais le chômage n’est pas le pire dans mon quotidien. Le cadre de vie est infect, je n’ai ni loisirs ni perspectives. Voir ma copine est déjà une prouesse, la rencontrer dans un cadre intime relève du miracle. Même le stade de foot, jadis défouloir absolu, est devenu infréquentable : trop de violence. Je ne l’avoue pas à ma mère, cela lui ferait sans doute de la peine, mais j’ai sombré dans le kif, seule échappatoire à l’oisiveté. L’emploi des jeunes et les mécanismes d’aide aux jeunes entrepreneurs ? Une totale imposture. L’Ansej [Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes] est aussi bureaucratique que l’administration et demande autant de garanties qu’une banque privée. Tous les dossiers que j’ai fournis ont été refusés, et mes idées rejetées par des responsables n’ayant même pas mon niveau d’instruction. Il y a longtemps que j’ai cessé d’envoyer mon CV aux boîtes de recrutement et je passe mes journées face à la mer, m’imaginant de l’autre côté. M’immoler par le feu ou devenir aspirant kamikaze ? Je préfère risquer ma vie en essayant de rejoindre l’autre rive sur une embarcation de fortune. C’est la seule perspective qui me reste. Le seul rêve qui m’évite de sombrer dans la folie et le désespoir. »
Propos recueillis par Cherif Ouazani à Bab el-Oued.
* Le prénom Fouad est un pseudonyme.
Propos recueillis par Cherif Ouazani à Bab el-Oued.
* Le prénom Fouad est un pseudonyme.
Israel's Gaza flotilla probe: IDF soldiers acted in self-defense
First part of Turkel Commission report finds that Israel's naval blockade of Gaza does not break international law.
By Barak Ravid
Israeli soldiers who took part in a raid on a Gaza-bound flotilla last May which resulted in the deaths of nine people had acted in self-defense, according to the first part of a report by an Israeli panel of inquiry into the incident, which was released Sunday.
By Barak Ravid
Israeli soldiers who took part in a raid on a Gaza-bound flotilla last May which resulted in the deaths of nine people had acted in self-defense, according to the first part of a report by an Israeli panel of inquiry into the incident, which was released Sunday.
Last week's upheaval showed that citizens of the Arab world are willing and able to overthrow their dictators -- and the Obama administration has to f
The Post-Tunisia World
BY JAMES TRAUB | JANUARY 21, 2011
The Sept. 11, 2001, attacks prompted a radical rethinking inside the administration of President George W. Bush about the purposes of American foreign policy -- above all in the Middle East. "Realism died on 9/11," as an administration official said to me several years later. Changing the insides of states had become a matter of national security no less urgent than affecting their external behavior. Bush, previously a hardheaded realist, became an ardent proponent of democracy promotion.
But the problem -- or at least the biggest problem -- was that while the terrorist attacks had changed the United States, they hadn't changed the place where the United States hoped to act. Terrorism had made democratic reform more urgent without making it a whit more likely. Autocratic leaders in Egypt, Jordan, Saudi Arabia, and elsewhere regarded the president's new preoccupation as a mere irritant.
Now, suddenly, unexpectedly, it's that world, not the United States, that's changing. The Tunisian people have taken to the streets and ousted a tyrant, just as the people in the Philippines, Chile, Romania, and Georgia once did. And that spectacle has inspired young people and activists across the region. The Tunisian drama may end badly, of course: Protests elsewhere may simmer down, and in any case the conditions that produced this one revolutionary upheaval may turn out to be sui generis. But Arab regimes are shakier today, and their critics more emboldened, than they were before. And Barack Obama, like Bush before him, must adapt to a Middle East different from the one he inherited.
A region that has felt paralyzed by autocratic rule is now in motion. Leaders are backpedaling: The emir of Kuwait abruptly announced that he would distribute $4 billion in cash and free food to citizens. President Hosni Mubarak of Egypt issued a call for investment in Arab youth. You can almost smell the fear in the likes of Ahmed Aboul Gheit, Egypt's foreign minister, who informed the country's official press agency that "the talk about the spread of what happened in Tunisia to other countries is nonsense."
Egypt, where the increasingly frail and profoundly unpopular Mubarak, age 82, seems prepared to run for president once again this year, looks especially vulnerable. At least three desperate protesters there have set themselves on fire in imitation of Mohamed Bouazizi, the Tunisian street vendor whose self-immolation sparked the uprising in Tunisia. The bombing of a Coptic Christian church in Alexandria on New Year's Day, which killed 21, has exposed frightening new divisions in the country. And Egyptian leaders are angrily pushing back against outside criticism. Aboul Gheit called on a group of Arab foreign ministers meeting in the resort town of Sharm-el-Sheikh this week to adopt a resolution telling the West: "Do not dare interfere in our affairs."
Aboul Gheit was reacting not only to criticism following the New Year's Day bombing, but to a speech his American counterpart, Hillary Clinton, had just delivered in Doha on January 13, warning that people in many parts of the Arab world "have grown tired of corrupt institutions and a stagnant political order" and imploring states to demonstrate a commitment to the rule of law and the inclusion of civil society. One way of framing the choices facing Obama: Should he now be more willing, or less, to risk infuriating autocratic allies through public criticism?
Until now, U.S. officials, above all Clinton, have almost always chosen circumspection. And they've had at least a plausible rationale: Bush took a different approach and failed. In 2005, both Bush and Secretary of State Condoleezza Rice publicly criticized Mubarak's regime and demanded that it hold free and fair elections. Mubarak first gave ground, and then cracked down on the opposition; the White House, fearful of offending a key ally and worried about the growing popularity of the Muslim Brotherhood, held its tongue. Obama discarded Bush's crusading moralism in favor of "engagement," which dictated a more respectful stance toward regimes.
Clinton has been the administration's most single-minded practitioner of engagement. When she emerged from a meeting with Aboul Gheit in Washington last November to brief the press, she decided to omit one subject they had discussed -- human rights in Egypt. According to two Middle East experts, Aboul Gheit had been so offended by her private remarks that she decided to say nothing in public, though aides had included such remarks in her prepared text. (A State Department official would neither confirm nor deny the account.) Clinton has rarely criticized autocratic allies in public. Although Bahrain, home of the U.S. Navy's 5th Fleet, has recently jailed political opponents and shut down human rights organizations, Clinton has remained silent on the subject -- as has the White House -- and she did not allude to this unpleasantness in the speech she gave in the Persian Gulf kingdom last month.
The truth is that, just as Bush's bluster didn't relax the iron grip of Arab regimes, neither has Obama's policy of engagement. The president asked Mubarak to lift Egypt's state of emergency and permit international observers to monitor the recent parliamentary election; Mubarak stiffed him on both counts. Taking engagement seriously has had the effect of demonstrating its limits as well as its virtues. It's time to try something else -- or something more.
Is the Doha speech, then, a sign of new thinking? Tamara Cofman Wittes, the State Department's lead official for Middle East democracy promotion, insists that it's not. "We've been watching these trends in the region for quite some time," she says. But Clinton's language was in fact a sharp departure from the past, and my understanding is that the administration has been conducting a broad reassessment of human rights and democracy promotion policy in recent months, though not specifically with regard to the Middle East. Obama himself seems more willing to use the kind of moral vocabulary he once regarded with skepticism: Witness his public welcome to Chinese President Hu Jintao, which included a call for China to accept universal standards of human rights. Obama also made a point of meeting with five Chinese human rights activists and scholars the week before Hu's arrival.
China, of course, will not give much more than lip service to American calls for reform. But the lesson of Tunisia is that even in the Middle East, public fury can demolish apparently stable regimes -- and do so in a moment. Some regimes, especially in the Persian Gulf, will be able to continue bribing restive citizens into submission; some may even retain legitimacy through good governance and economic mobility. But others will try to stare down their domestic and foreign critics as internal pressures rise higher and higher. What then?
The answer that some administration officials give -- and this does, in fact, represent a new strain of thinking -- is that they have begun to look beyond regimes in order to strengthen the hand of other actors. In this sense, Clinton's swing through the Arab world, which included meetings with local human rights and democracy activists, was itself the message, as much as the speech itself: The administration has increasingly come to see the funding and public encouraging of civil society organizations as a "second track" of engagement in repressive regimes. I was told, in fact, that the harsh criticisms of regimes that Clinton heard in these sessions found their way into her speech.
This is all to the good. But how will the administration respond when regimes jail those activists or shut down their organizations? With silence, as in Bahrain? With private entreaties and public tact, as in Egypt? Or has the logic of engagement finally exhausted itself? Betting that Arab autocrats will stay in power and preserve American interests looks riskier than ever. How will the White House react if public outrage threatens Algiers, or Cairo? The time to start thinking about this question is now.
LIRE CET ARTICLE EN FRANCAIS
BY JAMES TRAUB | JANUARY 21, 2011
The Sept. 11, 2001, attacks prompted a radical rethinking inside the administration of President George W. Bush about the purposes of American foreign policy -- above all in the Middle East. "Realism died on 9/11," as an administration official said to me several years later. Changing the insides of states had become a matter of national security no less urgent than affecting their external behavior. Bush, previously a hardheaded realist, became an ardent proponent of democracy promotion.
But the problem -- or at least the biggest problem -- was that while the terrorist attacks had changed the United States, they hadn't changed the place where the United States hoped to act. Terrorism had made democratic reform more urgent without making it a whit more likely. Autocratic leaders in Egypt, Jordan, Saudi Arabia, and elsewhere regarded the president's new preoccupation as a mere irritant.
Now, suddenly, unexpectedly, it's that world, not the United States, that's changing. The Tunisian people have taken to the streets and ousted a tyrant, just as the people in the Philippines, Chile, Romania, and Georgia once did. And that spectacle has inspired young people and activists across the region. The Tunisian drama may end badly, of course: Protests elsewhere may simmer down, and in any case the conditions that produced this one revolutionary upheaval may turn out to be sui generis. But Arab regimes are shakier today, and their critics more emboldened, than they were before. And Barack Obama, like Bush before him, must adapt to a Middle East different from the one he inherited.
A region that has felt paralyzed by autocratic rule is now in motion. Leaders are backpedaling: The emir of Kuwait abruptly announced that he would distribute $4 billion in cash and free food to citizens. President Hosni Mubarak of Egypt issued a call for investment in Arab youth. You can almost smell the fear in the likes of Ahmed Aboul Gheit, Egypt's foreign minister, who informed the country's official press agency that "the talk about the spread of what happened in Tunisia to other countries is nonsense."
Egypt, where the increasingly frail and profoundly unpopular Mubarak, age 82, seems prepared to run for president once again this year, looks especially vulnerable. At least three desperate protesters there have set themselves on fire in imitation of Mohamed Bouazizi, the Tunisian street vendor whose self-immolation sparked the uprising in Tunisia. The bombing of a Coptic Christian church in Alexandria on New Year's Day, which killed 21, has exposed frightening new divisions in the country. And Egyptian leaders are angrily pushing back against outside criticism. Aboul Gheit called on a group of Arab foreign ministers meeting in the resort town of Sharm-el-Sheikh this week to adopt a resolution telling the West: "Do not dare interfere in our affairs."
Aboul Gheit was reacting not only to criticism following the New Year's Day bombing, but to a speech his American counterpart, Hillary Clinton, had just delivered in Doha on January 13, warning that people in many parts of the Arab world "have grown tired of corrupt institutions and a stagnant political order" and imploring states to demonstrate a commitment to the rule of law and the inclusion of civil society. One way of framing the choices facing Obama: Should he now be more willing, or less, to risk infuriating autocratic allies through public criticism?
Until now, U.S. officials, above all Clinton, have almost always chosen circumspection. And they've had at least a plausible rationale: Bush took a different approach and failed. In 2005, both Bush and Secretary of State Condoleezza Rice publicly criticized Mubarak's regime and demanded that it hold free and fair elections. Mubarak first gave ground, and then cracked down on the opposition; the White House, fearful of offending a key ally and worried about the growing popularity of the Muslim Brotherhood, held its tongue. Obama discarded Bush's crusading moralism in favor of "engagement," which dictated a more respectful stance toward regimes.
Clinton has been the administration's most single-minded practitioner of engagement. When she emerged from a meeting with Aboul Gheit in Washington last November to brief the press, she decided to omit one subject they had discussed -- human rights in Egypt. According to two Middle East experts, Aboul Gheit had been so offended by her private remarks that she decided to say nothing in public, though aides had included such remarks in her prepared text. (A State Department official would neither confirm nor deny the account.) Clinton has rarely criticized autocratic allies in public. Although Bahrain, home of the U.S. Navy's 5th Fleet, has recently jailed political opponents and shut down human rights organizations, Clinton has remained silent on the subject -- as has the White House -- and she did not allude to this unpleasantness in the speech she gave in the Persian Gulf kingdom last month.
The truth is that, just as Bush's bluster didn't relax the iron grip of Arab regimes, neither has Obama's policy of engagement. The president asked Mubarak to lift Egypt's state of emergency and permit international observers to monitor the recent parliamentary election; Mubarak stiffed him on both counts. Taking engagement seriously has had the effect of demonstrating its limits as well as its virtues. It's time to try something else -- or something more.
Is the Doha speech, then, a sign of new thinking? Tamara Cofman Wittes, the State Department's lead official for Middle East democracy promotion, insists that it's not. "We've been watching these trends in the region for quite some time," she says. But Clinton's language was in fact a sharp departure from the past, and my understanding is that the administration has been conducting a broad reassessment of human rights and democracy promotion policy in recent months, though not specifically with regard to the Middle East. Obama himself seems more willing to use the kind of moral vocabulary he once regarded with skepticism: Witness his public welcome to Chinese President Hu Jintao, which included a call for China to accept universal standards of human rights. Obama also made a point of meeting with five Chinese human rights activists and scholars the week before Hu's arrival.
China, of course, will not give much more than lip service to American calls for reform. But the lesson of Tunisia is that even in the Middle East, public fury can demolish apparently stable regimes -- and do so in a moment. Some regimes, especially in the Persian Gulf, will be able to continue bribing restive citizens into submission; some may even retain legitimacy through good governance and economic mobility. But others will try to stare down their domestic and foreign critics as internal pressures rise higher and higher. What then?
The answer that some administration officials give -- and this does, in fact, represent a new strain of thinking -- is that they have begun to look beyond regimes in order to strengthen the hand of other actors. In this sense, Clinton's swing through the Arab world, which included meetings with local human rights and democracy activists, was itself the message, as much as the speech itself: The administration has increasingly come to see the funding and public encouraging of civil society organizations as a "second track" of engagement in repressive regimes. I was told, in fact, that the harsh criticisms of regimes that Clinton heard in these sessions found their way into her speech.
This is all to the good. But how will the administration respond when regimes jail those activists or shut down their organizations? With silence, as in Bahrain? With private entreaties and public tact, as in Egypt? Or has the logic of engagement finally exhausted itself? Betting that Arab autocrats will stay in power and preserve American interests looks riskier than ever. How will the White House react if public outrage threatens Algiers, or Cairo? The time to start thinking about this question is now.
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Des cadres dénoncent : des milliards détournés chez Khalida Toumi !
I. ALGER CAPTALE CULTURELLE ARABE 2007
A. LA GENESE/ BECHICHI ET ALGER 2007 : POURQUOI ?
Bechichi a accepté le poste de commissaire car Toumi lui a promis d’être l’ordonnateur de la manifestation « Alger capitale culturelle arabe 200 ». Un ordonnateur est responsable et signataire s’agissant d’argent. Une fois installé, Toumi a voulu lui imposer Orif Mustafa comme second ordonnateur ! Evidemment Bechichi a refusé, alors le conflit avec la ministre a commencé à couver. Elle se savait capable de l’avoir à l’usure en le laissant se débattre dans des problèmes d’argent. Elle ne lui a pas viré un centime pour qu’il accepte Orif comme second ordonnateur. En novembre 2006, elle a fini par avoir la peau de Bechichi. Bechichi a fini par comprendre qu’on veut qu’il bouffe et laisse bouffer, alors il a dit ce qu’il pense dans El Khabar. Il n’a pas marché dans la combine car il sait que Orif est celui-là même que M. Raouraoua, alors commissaire de l’Année de l’Algérie en France, avait jeté à la porte car il le soupçonnait de détournement ou avait des preuves contre lui !
Après le départ de Bechichi, TOUMI a ramené Bouchama. Mais elle ne lui propose pas le titre d’ordonnateur. Elle est l’ordonnatrice. Elle crée également une prétendue « Commission des sages de Alger capitale culturelle arabe 2007 » composée d’anciens ministres (Zhor Ounissi, Amimour et de quelques personnalités incolore et inodores qui n’auront d’ailleurs rien à gérer en réalité puisque les projets avaient déjà été ficelés par Orif et consort. Slimane Chikh et Ounissi n'ont pas remis les pieds dans la commission mais d’autres sont restés, pour bénéficier des avantages et des grosses voitures et des salaires faramineux. Ils ne connaissaient même pas le programme de la soirée du 12 janvier une heure auparavant la manifestation.
B. LE SPECTACLE DU 12 JANVIER 2007
Le spectacle du 12 janvier, à l’occasion de l’ouverture de « Alger, capitale de la culture arabe 2007 », a été organisé par Maghreb Films, dont le gérant est Ameur BAHLOUL, un ex journaliste de l’ENTV… qui est un prête-nom pour HHC…
Prix exact du spectacle : 350 383 020,87 centimes.
Au début, le ministère a demandé à l’ENTV de prendre en charge la manifestation. Chawki a refusé sous prétexte que la manifestation ne se tient pas le 1er janvier mais le 12, à l’occasion de Yennayer. Alors la ministre donne le marché à Maghreb Films, l’entreprise de Habib Chawki !!! Voila la ruse pour donner des marchés à un complice !!! Moyennant ristourne !!!
Le directeur de l’ENTV (Habib Chawki) a dit dans un quotidien qu’il refusait d’organiser le spectacle du 12 janvier car il coïncide avec la fête du yennayer ! C’est ce qui était écrit noir sur blanc dans un journal arabophone ! Comment l’ENTV refuse-t-elle de prendre un marché payant car la manifestation a lieu le jour de yennayer ? Le 1er janvier oui, mais yennayer, non !!! Aucun journal n’a relevé la gravité de la déclaration !
Supposons que Maghreb Films n’est pas l’entreprise de HHC, il y a pourtant plusieurs autres opérateurs algériens capables d’organiser ce spectacle comme le CIP. Si l’ENTV avait pris le marché il n’aurait pas coûté plus de 12 000 000 0,00DA !!! Et pourquoi octroyer le marché à Maghreb Films sans passer par un appel d’offre ?
Le programme du 12 janvier a été concocté par Maghreb Films, avec quelques orientations débiles de deux ou trois débiles qui entourent la ministre: des boqala présentées cinq fois dans le spectacle!!! La boqala c'est de l'art? Voila le niveau de Toumi : la boqala !!
Dans le spectacle du 12 janvier il y avait un orchestre composé de Français !!! En regardant l'émission Hna Fi Al Hana qui passe sur la chaîne A3 le dimanche soir, vous verrez ces musiciens dans le studio et il y a même leurs noms sur le générique de fin!
Pourquoi ne pas avoir pris l’orchestre de la radio ou l’Orchestre symphonique national qui dépend du Ministère de la culture ? Parce que cela ne coûte pas cher et ne prend pas de la chippa !!
C. ACQUISITION DE VEHICULES POUR ALGER 2007
Devis des acquisitions de véhicules : 39 181 000,00 DA
Des véhicules de luxe, pour les ORIF et consorts.
D. LES EXPOSITIONS DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007
Orif est un corrompu qui est derrière les détournements de Alger capitale culturelle 2007 dans le chapitre des Expositions. Comment ? Il était responsable des Expositions et a pu réaliser son plan avant d’être évincé par Bechichi.
Djahiche a remplacé Orif au département des expositions de Alger 2007. C’est l’ami de Orif. Djahiche occupe aussi le poste de secrétaire général de l’Agence de Rayonnement !!!
Chacune des expositions programmées coûte entre 10 000 000 DA et 45 000 000 DA ! Ces expositions ont été gonflées à des sommes astronomiques pour prendre une chippa astronomique !!! Orif n’a sélectionné que des « artistes » qui sont ses amis : Salah Malek, Abdi, et d’autres, qui acceptent la chippa. L’expo de Salah Malek a été évaluée à 13.899.600,00 DA! Combien coûte la toile, la peinture, les pinceaux ? Un rouleau de 20 mètres de toile coûte 15000 DA !! Donc comment évaluer une exposition de peinture à 15 000 000,00 DA ?
Ci-dessous nous allons vous montrer que c’est du pur vol !!!
E. CHAPITRES D’UNE EXPOSITION DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007 : Voici les différents chapitres des expositions tels qu’ils figurent dans les conventions signées avec les bénéficiaires.
- Frais du catalogue : 2 000 000 DA. Le devis réel du catalogue prévu (96 pages à 2000 exemplaires) doit être 500 000 DA au maximum, même chez l’imprimeur le plus cher. Où va le reste ?
- Honoraires de l’artiste : entre 2000 000 DA pour certains et 4000 000 DA pour d’autres. Pourquoi donner de l’argent à un peintre qui expose et qui peut vendre son travail dans l’exposition ? Pour empocher la chippa !
- Frais de l’aménagement de l’exposition : 2 000 000 DA. Alors que c’est l’artiste qui est sensé faire le montage et l’accrochage de son exposition, ou bien le personnel des musées. Orif a inventé ce chapitre pour donner des marchés à ses amis.
- Honoraires du Commissaire de l’exposition: 1 500 000 DA. Or une exposition personnelle d’un artiste ne nécessite pas d'avoir de commissaire. C’est l’exposant lui-même qui est supposé organiser son exposition. Pourquoi Orif a désigné des commissaires pour des expositions personnelles ? Pour détourner de l’argent. Les commissaires désignés sont toujours des amis de Orif et de Djahiche : Zoubir Hellal, Ferroukhi Nourreddine, et Nadira Laggoune qui ont été désignés comme commissaires de plusieurs expos. Imaginez 150 000 DA par exposition! Ils se sont partagés 10 expositions !!! Imaginez la ristourne pour Djahiche et pour Orif, peut-être aussi pour Khalida Toumi !
- Frais de transport : 1 500 000 DA. Sur les devis, il y a le transport d’œuvres qui sont pourtant réalisées à Alger et qui seront exposées à Alger (Futur musée d’art moderne, ex galeries algériennes).
- Frais d’assurance : 1 500 000 DA
- Prise en charge de l’artiste durant son séjour à Alger : 500 000 DA
Pourquoi on donne 10 000 000 DA comme subvention pour d’un film de fiction et 4000 000 DA pour un documentaire, alors que le devis d’une exposition est de 15 000 000 DA? Est-ce qu’un exposition coûte plus cher qu’un film ?
Vous comprenez pourquoi Bechichi a démissionné et Bouchama aussi ?
F. LES AMIS DE ORIF DANS ALGER 2007
M. Orif était chargé des expositions de Alger capitale de la culture arabe 2007. Il a défini le programme en octroyant des fonds à plusieurs de ses amis et connaissances, notamment : Malek Salah, Abdi, M. Zoubir Hellal, M. Ferroukhi Nordine, Mme Laggoune, M. Boumehdi, le céramiste. Lorsque Bechichi a chassé Orif, M. Djahiche l’a remplacé au département Expositions de « Alger, capitale culturelle arabe 2007 ». Moussa Hadj, Hadj Moussa !
Certaines expositions sont réalisées par l'Institut du Monde Arabe, à Paris, France. Pourquoi? Pour empocher la ristourne en devises. Dans une manifestation algérienne et arabe, est-il normal de faire appel à un institut qui se trouve à Paris? Ces expositions coûtent très cher, car il faut inclure les frais de transport, d'assurance…
L’aberration est que l’IMA, depuis Paris, envoie des courriers à des artistes et des photographes Algériens leur demandant de participer à des expositions qui se dérouleront à Alger ! Voila pourquoi le budget des expositions est de 490 000 000 DA pour l'ensemble des expositions. En comparaison avec un budget de 680 000 000,00 DA pour le cinéma, alors que c’est le cinéma qui est supposé nécessiter plus d’argent d'autant qu'il comprend plus de projets.
G. LISTE DES EXPOSITIONS DE ALGER CAPITALE CULTURELLE 2007
Budget total alloué aux expositions : 490 000 000,00 DA
1. L’apport des Arabes aux sciences: 32.853.600,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
2. Majnoun Leyla de Salah Malek : 13.899.600,00 DA
3. L'Art Contemporain : 20.217.600,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
4. Hamza Bounoua Jeune Créateur Arabe : 13.899.600,00 DA
5. Les Artistes Internationaux de la Révolution Algérienne : 20.217.600,00 DA
6. Jeunes Designers du Maghreb : 15.163.200,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
7. L'Art au Féminin : 17.690.400,00 DA
8. Abdi Designer Algérien : 15.163.200,00 DA
9. Photographes du Monde Arabe : 12.636.000,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
10. Les Peintures et Céramistes Algériens d'Aujourd'hui : 40.435.200,00 DA
11. La Peinture dans le Monde Arabe : 12.636.000,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
12. Hommage aux Doyens de la Peinture Algérienne : 10.108.800,00 DA
13. La Peinture Algérienne des Années 70 et 80 : 10.108.800,00 DA
14. La Peinture Algérienne des Années 90 a nos jours : 10.108.800,00 DA
15. Misk El Ghenaim : 11.372.400,00 DA
16. L'Age d'Or de la Science Arabe : 42.962.400,00 DA/ organisée par l’IMA, Paris
17. Boumehdi, céramiste : 20.000.000,00 DA
COMMENTAIRES SUR LES EXPOSITIONS
- Une exposition qui a déjà été réalisée et présentée (exposée) à l’IMA et qu’on veut présenter en Algérie nécessite-t-elle 42.962.400,00 DA ? Pour le transport et les assurances ? C’est plus que du vol, car la préparation (collecte des pièces) est déjà faite. Même chose pour « L’apport des Arabes aux sciences ». Les expositions réalisées par l'IMA sont supposées être prêtes. Elles ne nécessitent donc que le transport et les assurances. Pourquoi ces sommes faramineuses ?
- Est-ce qu’une exposition de photos coûte 12.636.000,00 DA ? Zoubir Hellal est le commissaire de cette expo, alors qu’il n'est pas photographe ! Les photographes algériens refusent de participer à cette exposition bidon.
- Abdi, le designer, vit à Paris. Il a exposé dans la galerie de Orif (galerie Isma, Ryadh El Feth) ! C’est pour cela qu’il l’a choisi. Il y a plusieurs designers qui vivent à Alger, mais Orif ne fait appel qu’à ses copains.
- Boumehdi est un ami de la ministre. Le local de Boumehdi se trouve à Kouba : est-ce que ça coûte 2 milliards de transporter des céramiques de Kouba au musée national des beaux arts où l’exposition a eu lieu ?
- M. Ferroukhi qui est également commissaire des expositions : de Salah Malek, de la peinture et la céramique et de l’exposition de « L’art arabe contemporain ». Ferroukhi, Nadira Laggoune et Zoubir Hellal se sont partagés les expositions en tant que commissaires.
Il n’y a pas de raison d’avoir un commissaire pour une exposition qui appartient à un artiste ou pour des expositions qu’on ramène de l’IMA (institut du monde arabe de Paris) qui sont déjà préparées et qu’il s’agit seulement de transporter et de faire l’accrochage des tableaux sur les cimaises, ce qui est de la simple manutention. Un commissaire est nécessaire lorsqu’il faut rassembler des œuvres qui se trouvent dans plusieurs régions ou plusieurs pays : il fait les listes des artistes, sélectionne les œuvres… Or, dans les expos individuelles de « Alger capitale 2007 », tout est prêt puisque c’est l’artiste qui sélectionne ses propres œuvres. Pour les expositions collectives, le travail a été fait par l’IMA dont les expositions arrivent toutes prêtes de Paris pour être accrochées à Alger.
- Au lieu de charger le personnel spécialisé des musées (MNBA, Bardo, Antiquités…), faisant ainsi travailler des établissements du Ministère, les corrompus ont donné des marchés bidon à leurs copains et leurs copines qui versent la chippa. Normalement, on n’a besoin ni de commissaire ni de responsable de scénographie ou de l’aménagement, dans la mesure où les expositions se déroulent dans un musée. Les musées ont leurs commissaires et leur personnel qui sont habitués à accrocher des expositions. Mais qui va empocher la chippa si on fait travailler le personnel des musées ?
- Le chapitre scénographie est également bidon et sert à prendre la chippa en donnant le marché à des copains. Car dans une exposition personnelle, c’est l’artiste lui-même qui est supposé faire l'accrochage de son exposition, ou bien le personnel du musée, comme c’est habituellement le cas lors des expositions qui s’y déroulent depuis 1962 !!!
- Dans l'exposition de numismatique qui se déroule au musée des antiquités, les amis de Orif et de Djahiche ont empoché 4000 000 DA pour un aménagement qui ne leur a pas coûté 10 000, 00 DA!!! Les vitrines d'exposition appartiennent au musée des antiquités ! Les amis de Orif n'ont fait que placer quelques dizaines de pièces de monnaie dans ces vitrines pour 4000 000 DA!!
- Pourquoi donner à l'exposant 1500 000,00 DA ou 4 000 000,00 DA sans lui acheter une seule œuvre afin de la mettre dans un musée? Les pays qui se respectent achètent des oeuvres aux artistes, ils n'en font pas des assistés. Les artistes qui ont accepté de l'argent sont eux aussi des corrompus.
- D'ailleurs, pourquoi donner 1500 000,00 DA à ceux-là, alors que les artistes qui exposent dans le cadre des semaines culturelles de wilaya au Théâtre de verdure (centre Laadi Flici) ne reçoivent même pas un centime ? Pourquoi on ne donne pas un centime aux chanteurs, aux musiciens, aux peintres et aux artisans qui viennent de Timimoun, Ain Beida ou d’ailleurs pour les semaines culturelles de Alger 2007 ? Parce que ces gens-là ne bouffent pas avec Orif et ses complices.
Mais comme ces « grandes expositions » sont prévues au Musée d’Art moderne dont les travaux ne sont pas prêts de se terminer, elles n’auront probablement jamais lieu. L’argent sera empoché sans rien faire, comme pour les films et les 1001 livres !!!
CONCLUSION : Ces expositions ne reflètent pas les arts algériens ni une volonté de les promouvoir mais le copinage et la corruption. Le programme a été défini dans ce seul but.
H. LE THEATRE PROGRAMME ALGER 2007
BUDGET DES MANIFESTATIONS THEATRALES : 347 000 000,00 DA
50 pièces de théâtre prévues dans le cadre de Alger 2007
Sonia était la responsable du département théâtre de « Alger capitale de la culture arabe 2007 ». Elle a démissionné, et M. Benguettaf a été désigné à sa tête. Pourquoi a-t-elle démissionné ?
Une commission de lecture a été créée et a étudié les projets de théâtre sollicitant une aide. Mais M. Benguettaf décidait tout seul de l’octroi des subventions et n’a pas pris en considération les propositions de la commission de lecture ni de Sonia.
- Les théâtre régionaux (TRConstantine, TROran, TRSBAbbès, TRBedjaia, TRAnnaba) ont eu le financement d’une pièce chacun. Alors que le TNA a bénéficié de la subvention de onze pièces car M. Benguettaf est le directeur du TNA. « elmoumene yebda birouhou ». Alors que le TNA ne peut pas monter onze pièces ! Il n’a pas suffisamment de comédiens ni d’espace. Alors pourquoi il a pris 11 pièces ? Pour les donner à ses amis, moyennant chippa. Par exemple Boualem Aissaoui qui a une entreprise de production audiovisuelle (Cim Audiovisuel) a bénéficié d’une pièce de théâtre !!! Je vous donne une pièce signifie que je vous donne 4 ou 10 millions de Dinars !!! Imaginez la chippa !
- Mme Sonia, était chargée du département Théâtre dans « Alger capitale de la culture arabe 2007 » mais elle a préféré démissionner fin 2006… Vous voyez pourquoi les gens intègres démissionnent…
I. LES SEMAINES CULTURELLES DE WILAYA DANS « ALGER 2007 »
L’ONCI (établissement du Ministère) a reçu un budget de 220 000 000 DA par wilaya pour l’organisation des semaines culturelles de wilaya. Bentorki (DG de l’ONCI) a empoché l’argent mais il ne s’occupe que de la réservation de l’hôtel et du transport. En prenant un bénéfice incroyable sur chaque wilaya. Faites votre compte : loger et nourrir 64 personnes pendant une semaine dans un hôtel à Mazafran, ça coûte 220 000000 DA ?
En plus, l’ONCI a reçu du ministère 30 000 000 DA en bons d’essence !!
Les semaines culturelles de wilaya ou les semaines étrangères se déroulent au théâtre de verdure, centre Laadi Flici, et à la salle El Mouggar. Il n’y a aucun visiteur à ces semaines culturelles.
Si vous comptez tous les spectateurs de toutes les manifestations organisées depuis le 12 janvier par « Alger capitale culturelle 2007 » vous n’aurez pas 20 000 personnes !
4,5 milliards de DA pour toucher si peu de gens !!! Le budget de Alger 2007 est de 4,5 milliards de dinars !!! Une somme immense dont on n’a rien vu, et dont une grande partie est détournée !!
J. SEMAINES CULTURELLES ETRANGERES EN ALGERIE
L’ONCI s’occupe de la prise en charge de ces semaines culturelles étrangères dans le cadre de Alger 2007. Il fait des réservations (hôtel, restaurant, transport) des membres des délégations venues des différents pays (les artistes, exposants, officiels).
Pourquoi donner ce travail à l’ONCI alors que le ministère a une direction (direction de l’administration et moyens) qui peut faire les réservation et s’occuper de la prise en charge des délégations ? Car en fait il ne s’agit que de téléphoner à un hôtel pour réserver les chambres, véhicules, billets… Ce travail était fait par le Ministère depuis 1962. Mais on ne peut pas voler comme on veut si on laisse l’argent au niveau central, donc il faut le domicilier dans un établissement sous tutelle dont le directeur bouffe et permet à la ministre de bouffer. Compris ? Alors Bentorki (ONCI) facture des chambres d’hôtel et des billets d’avion à des prix astronomiques !!! Détails suivront plus bas.
K. 1001 LIVRES
1001 livres sont prévus pour Alger 2007. Avez-vous lu un de ces livres ? Avez-vous vu un de ces livres en librairie ? Un groupe de quinze éditeurs a empoché le fric. Pourquoi ces éditeurs seulement ? La encore c’est le piston, la rachwa, la chippa. Certains de ces éditeurs qui connaissent la chanson, attendent la fin de l’année 2007 pour faire oublier qu’ils ont pris de l’argent de l’Etat… Il y a à peine 100 livres qui sont sortis, sur les 1001 !!!
L. COMMENT DETOURNER l'argent de « Alger capitale culturelle 2007 »?
Plusieurs personnes, et l’ONCI sont utilisés par Toumi pour détourner du fric. Ceci s’appelle organisation de MALFAITEURS ou MAFFIA.
Sauf que la maffia empoche beaucoup moins d’argent en si peu de temps et avec si peu d’effort !!!
Les 4,5 milliards de DA ont été domiciliés dans des établissements du Ministère: ONCI, ONDA, CNCA, TNA. Plus loin nous allons expliquer dans le détail pourquoi l’argent est viré à ces établissements externes au ministère alors que ce travail peut être fait par ses structures internes. De quoi se charge l’ONCI dans le cadre de « Alger 2007 » ? D’abord de la signature des conventions avec les artistes, musiciens… Ensuite la prise en charge de la réservation de chambres, de billets d’avion, et l’accueil des délégations nationales et étrangères programmées pour les semaines culturelles. Evidemment, en augmentant les prix d’une manière faramineuse !!! L’ONCI met les sommes qu’il veut car il a la bénédiction de la ministre.
L'ONCI abrite l'argent qui soit disant servira à payer les semaines culturelles de wilaya (48 semaines) et les semaines culturelles étrangères) : 23 millions de DA par semaine culturelle algérienne.
L’ONCI
Dans El Khabar Bechichi Lamine avait accusé « certains de vouloir se mettre de l’argent dans les poches ». Ces « certains » sont LA MINISTRE !!! Son limogeage par Toumi n’est que la face visible de l’iceberg ministère de la culture. L’histoire des gros sous dans ce ministère a commencé bien avant, même si les 5,4 milliards de DA alloués à « Alger capitale culturelle arabe » ont fini par rendre folle Khalida Toumi. Les détournements existaient bien avant l’arrivée de cette manne qui fait baver. Les détournements se faisaient par le biais de l’office national de culture et d’information (ONCI). Comment ?
A. L’ONCI ET LA SALLE ATLAS
L’ONCI est un établissement du ministère de la culture, c’est l’ex CCI. L’ONCI a dévoré
plus de 80 milliards de centimes dans la restauration de la salle Atlas et son équipement. Cette opération a reçu plusieurs opérations au point qu’il est difficile de savoir combien d’argent au juste. Il semblerait que c’est même le double, soit 160 milliards de centimes ! Mais pourquoi le ministère des Finances donne-t-il encore l’argent demandé par le ministère pour la salle Atlas ? Pourquoi il n’alerte pas l’IGF ?
La restauration et l’équipement de cette salle a coûté quatre ou cinq fois plus que la construction et l’équipement d’une nouvelle salle, plus grande. A titre de comparaison, la construction d’un grand stade de football coûte entre 20 et 30 milliards de centimes.
Regardez comment est devenue la façade extérieure de la salle Atlas: de la dalle de sol sur la façade et il fait croire aux gens que c'est du marbre!!! La dalle de sol sur la façade, près de la mer alors que le quartier est très humide! C'est déjà un crime d'enlever les anciens stucs !
Alors ce gouffre financier, il sert à qui ? Qui en profite ? Au directeur de l’ONCI (Bentorki) tout seul ? Impossible !!!
B. L’ONCI ET LE FESTIVAL DE TIMGAD
Chaque année, l’ONCI (BENTORKI) reçoit du ministère entre 4 et 7 milliards de centimes pour l’organisation de ce festival bidon ! L’ONCI justifie par des factures gonflées : un chanteur qui coûte tant il met le double. Les prestations, l’hébergement, la restauration, la location de matériel, tout est gonflé. Voila pourquoi il ramène des chanteurs du Moyen Orient.
Et que ramènent ces quelques chanteurs Moyen Orientaux à la culture algérienne ? Rien ! Qui assiste au festival de Timgad ? Quelques centaines de personnes invitées.
C. L’ONCI ET LES PRESTATIONS POUR LE MINSITERE DE LA CULTURE
En mai 2006, Toumi a licencié M. Tebbani Saïd, ex directeur de l’administration et des moyens. Pourquoi ? Parce qu’il a refusé de payer un chèque de 4 milliards à l’ONCI pour une prestation qui valait à peine un milliard de centimes. De quoi s’agit-il ? De l’organisation de la conférence des ministre Arabes et Sud Américains qui s’est déroulée en janvier 2006 à Alger. L’hébergement et la prise en charge d’une poignée de ministres pour 40 millions de DA !
Or, les semaines culturelles organisées par Tebbani lui-même n'ont pas dépassé 800 millions de centimes. Mais la Ministre a préféré donner l'organisation de certaines manifestations juteuses à l'ONCI sous prétexte que le ministère lui-même n'a pas les cadres et le personnel pour organiser ces manifestations. C’est quoi réserver des chambres et des billets et des véhicules VIP ? La surfacturation de l'ONCI, dont le DG connaît la chanson, c’est : Je bouffe, tu bouffes. Bentorki a fait ses preuves lors de la manifestation 50ème anniversaire de la Révolution : il a géré des centaines de milliards en se mettant plein les poches.
En comparant sa facture et celle de Bentorki, Tebbani a compris que l’ONCI est une caisse utilisée pour le détournement. La réservation de chambres d’hôtels, de véhicules, des salles d’exposition ou de projection, et l’achat de billets d’avion, ne nécessite pas de faire appel à une structure externe au ministère. Après avoir licencié Tebbani, Toumi peut donner autant de manifestations qu’elle veut à l’ONCI, d’autant que « Alger capitale de la culture arabe 2007» allait être une opportunité en or de s’enrichir et d’enrichir Bentorki et consorts. Il ne fallait pas que le directeur des Moyens généraux soit un gêneur au sein même du ministère. Tebbani sera viré, Allim sera viré, Meftahi sera viré ! Et vive « Alger capitale de la corruption » sans les gêneurs !!! D’autres gêneurs seront licenciés, plus tard.
III. AUTRES OPERATIONS DE CORRUPTION
A. LA SALLE DE CONCERT DE L’INSM.
Près du Bastion 23 (Bab El Oued) se trouve l’Institut supérieur de musique. Une salle de concert était prévue, ce qui est normal pour un institut de musique. L’ancienne directrice (Mme Mokrani) n’a pas marché dans la combine de la ministre qui avait d’autres plans. Alors elle l’a licenciée afin que le plan maffieux soit exécuté. La salle de concert ne sera pas réalisée. Raison invoquée par la ministre : elle se situe dans le périmètre protégé du Bastion 23, monument protégé (ce périmètre est de 100 mètres). Pourtant l’Institut de musique lui-même, se situe aussi dans ce périmètre ? La presse a avalé la pilule, donc elle peut exécuter son plan : remplacer la salle de concert par un théâtre de plein air !!! Oui, un théâtre de plein air sera réalisé dans un croisement de carrefours, au milieu des klaxons !!! Et le projet peut revenir à l’oncle de Mme Sator, amie de la ministre, une corrompue qui a bénéficié de plusieurs appartements quand elle était maire ! Oui, les voleurs retombent toujours sur leurs pattes !!!
B. MUSEE D’ART MODERNE
Les ex Galeries Algériennes d’Alger seront transformées en musée d’art moderne. L’étude d’aménagement de ce musée a été réalisée pour la somme de 4 300 000 0,00 DA !!! Une étude à ce prix (400 000 Euros), même les plus grands architectes du monde n’en rêvent pas ! Les des études d’architecture des plus grands architectes du monde ne coûtent pas cette somme qui est octroyée pour une simple étude d’aménagement d’un édifice qui existe déjà !!!
Comment a eu lieu l’appel d’offres ? Le bureau d’études Architectes associés de Faidi, a été ramené par Orif. La ministre a chargé ce bureau d’études du projet bien avant que l’appel d’offres ne soit lancé. Il a donc travaillé sur l’étude plus que les autres soumissionnaires. Comme son projet était meilleur sur le plan technique, son offre financière a été acceptée sur instruction de la ministre.
Ceux qui croient que les appels d’offres stoppent la corruption ne connaissent pas Khalida Toumi !!! Elle camoufle des contrats gré à gré en marchés en bonne et due forme !!!
C. LA MINISTRE A CANNE: cinéma algérien ou corruption?
La soi-disant manifestation algérienne à Cannes organisée par le ministère de la culture en 2007 a coûté 300 000 euros. En guise « d’hommage à Mohamed Lakhdar Hamina », il y a eu une petite réception à laquelle moins de vingt personnes ont assisté, dont la majorité sont des Algériens résidants en France. Il n’y a eu ni réalisateurs, ni producteurs étrangers ! Cette histoire de « rencontre autour du cinéma algérien » : du bidon ! Comment faire une « Rencontre sur le cinéma algérien » en marge du Festival de Canne alors qu’aucun film algérien n’était programmé à cette manifestation ?
C’est l’Agence de Rayonnement Culturel (ARC) qui s’est chargée de la préparation de la « manifestation ». Son directeur est Orif Mustapha.
La manifestation de Cannes a consisté à louer une salle pour la conférence et commander un dîner dans un restaurant. Le dîner n’a pas eu lieu parce que les « invités » n’étaient pas venus !!! La manifestation algérienne a eu lieu durant l’hommage au cinéma du Burkina Faso, un pays respectable dont la production cinématographique est importante, qui est connu pour son sérieux et qui a préparé sa manifestation avec sérieux. Vous croyez que les gens du Burkina Faso peuvent payer 300 000 euros ? Pourtant ils ont fait leur manifestation ! Les prix des salles, des restaurants sont pareils pour tout le monde à cannes !! Comment donc arriver à 300 000 euros pour la réservation d’une salle de conférence et un dîner non consommé ainsi que l’achat d’une page de publicité dans une revue bidon !!! Demandez à Orif et à ses accompagnateurs de vous donner les dépliants et documents réalisés pour cette occasion ou les articles de presse française à son sujet !!! Rien !
Gonfler les factures : c’est la méthode qu’utilise la ministre pour voler !!!
Personne ne se rend compte en Algérie, d’autant que si quelqu’un doit demander des comptes à Orif (ARC) c’est sa complice, la ministre.
Etaient présents à Cannes avec Orif et la ministre :
1. Le directeur du CNCA, Ait Oumeziane, qui était toujours saoul à Cannes.
2. Lamine Merbah, ex directeur de l’ENPA, actuel président de la commission de lecture du FDATIC et ex président de la commission de lecture de « Alger capitale culturelle arabe 2007 ».
3. Mazif Sid Ali. Son dernier film, le documentaire sur les femmes présenté en février dans le cadre de « Alger 2007 », est entièrement fait avec des documents d’archives de la télé. Il fait passer un film d’archives pour un documentaire, alors qu’il a empoché 4 000 000 DA. Comme il a montré la ministre et Mme Sator dans son film, elle ne lui demandera pas des comptes !!! Voila un autre détournement, car en réalité ce film d’archives n’a pas coûté 200 000 DA !!!
L’AGENCE DE RAYONNEMENT CULTUREL (ARC)
Personne ne peut demander des comptes à Orif si ce n’est la ministre. Comment le chef du gouvernement ou le ministre des finances peuvent-ils savoir que cette manifestation bidon n’a pas coûté 300 000 euros ? Impossible ! Le prochain ministre, s’il est intègre, n’y verra que du feu.
L’ARC est une entreprise du ministère qui a sa propre comptabilité. Son directeur (Orif) n’a rien à craindre sauf si l’inspection générale ou la cour des compte ou l’IGF s’en mêlent. Mais qui alertera ces contrôleurs ? La ministre ! C’est elle le cerveau de la corruption au ministère de la culture !
Pourquoi elle a créé l’ARC ? Pour détourner de l’argent. Car l’Algérie n’a pas besoin d’une entreprise pour organiser des manifestations culturelles à l’étranger ! Même l’Egypte n’a pas ce genre d’agence. Depuis 1962, c’étaient les cadres du ministère qui organisaient des manifestations à l’étranger.
En France, l’Agence (AFAA) est une entreprise économique qui fait des recettes, alors que la notre sert à voler ! Le siège de cette soi-disant agence ARC est le Palais Rouge ou la Palais du Souf, à la Casbah. Il n’y a pas trois personnes ! Même pas de secrétaire ! Comment une agence qui n’a pas une secrétaire peut-elle organiser une rencontre sur le cinéma à Paris ? Orif n’a même pas capable de vous citer le nom de trois cinéastes algériens et aucun nom de cinéaste étranger !
D. Lamine MERBAH :
- Lamine Merbah était directeur de l’ENPA. Lorsque l’entreprise allait être liquidée, il a détourné des milliards destinés à la production de films. Tous les cinéastes le savent. Pourquoi n’est-il pas parti en prison ? Pourquoi elle le garde ?
En 2004, dans le cadre du 50ème anniversaire de novembre, Lamine Merbah a bénéficié de 75 000 000 DA pour produire un film d’animation sur la révolution algérienne. Il a été payé par le biais de l’ONCI. A ce jour, ce film n’est pas sorti et ne sortira jamais tant qu’il a la bénédiction de la ministre qui le couvre. Avec cet argent, Merbah a créé une entreprise qui s’appelle « Amine Intaj » et acheté du matériel et des caméras !!! La manifestation « du cinquantième anniversaire de Novembre, en 2004 » n’a pas été sanctionnée par une expertise comptable. L’ONCI n’a donné aux directions du ministère de la culture (direction de l’administration et des moyens) aucune information sur les projets financés dans le cadre de Novembre 2004 (cinéma, théâtre, musique…).
Aujourd’hui Merbah continue de voler, car il est protégé. En récompense, Toumi l’a nommé président du département cinéma dans la manifestation « Alger 2007 ».
Vous voyez comment il est facile de voler des milliards en Algérie ? Vous voyez comment Toumi et ses complices détournent de l’argent ?
Il y a même des producteurs qui ont pris de l’argent dans le cadre de l’Année de l’Algérie en France (2003) et qui n’ont pas fait leurs projets à ce jour !!!
Alger 2007 a financé 22 films de fiction (subvention de 10 000000 DA par film), 42 documentaires (subvention de 4000 000 DA) et 40 téléfilms. Combien ont été réalisés ? Trois ou quatre documentaires dont le film d’archives sur les femmes, de Mazif cité plus haut. C’est tout ! Combien seront réalisée ? Aucun !!! Pourquoi ? Parce que les producteurs bénéficiaires de subventions n’ont pas d’argent et veulent faire des films qui coûtent entre 3 et 6 milliards !!! S’ils n’ont pas d’argent à investir dans leurs projets, pourquoi l’Etat leur donne-t-il des subventions ? Pourquoi subventionner quelqu’un qui n’a pas suffisamment d’argent pour faire un film ?
Demain, un ministre honnête arrive : il ne saura jamais que des gens ont pris de l’argent et n’ont pas réalisé leurs projets ! Il ne saura jamais que l’ONCI ou le CNCA ont bénéficié d’un budget pour financer des activités et des produits culturels, que Merbah et d’autres ont bénéficié de subventions…
Pour détourner du fric à son profit, Toumi a créé les conditions pour que des producteurs, des éditeurs et d’autres gens malhonnêtes puissent voler ! Il n’y a aucune possibilité de suivi car les dossiers restent à l’ONCI ! Demain, comment un ministre honnête pourra-t-il savoir que Merbah a pris de l’argent dans le cadre de Alger 2007 ou du 50ème anniversaire de 2004 ou l’année de l’Algérie en France ? Impossible !! Pour voler, elle autorise que d’autres puissent voler ! Les vautours s’entourent de vautours !!!
E. LE FILM SUR L’EMIR ABDELKADER
En 2006, le ministère a eu un budget pour « l’étude d’un projet de film sur l’Emir Abdelkader ». Allez comprendre ce que cela veut dire mais c’est ça !!! C’est sous cet intitulé que Toumi a demandé du fric au ministère des finances ! Qui lui a octroyé la somme demandée pour cette « étude » dont l »intitulé même est bidon !! Il ne s’agit pas de l’écriture du scénario car le scénario existe déjà ! Ni de la production. Car pour la production de ce film, elle a demandé au ministère des Finances 120 millions d’euros !!! Lamine Merbah a dû lui dire que les films hollywoodiens coûtent ce prix-là. Donc pourquoi ne pas demander une somme hollywoodienne ? Espérons que le ministère des Finances va se rendre compte que c’est de la pure arnaque !
Mais il a accordé 3 000 000 0,00 DA pour l’étude bidon intitulée « étude d’un projet de film sur l’Emir Abdelkader »!!! Qui va bouffer ces 3 milliards ?
Ahmed Bedjaoui et Lamine Merbah ont été nommés chefs e projet de film sur l’Emir Abdelkader !!! Il faut trois milliards pour trouver un scénariste (américain ? français ?…) en vue de réécrire le scénario existant et chercher un réalisateur (américain, japonais, français… ?) pour le faire ? Vraiment, ils sont en train de chercher un réalisateur américain pour faire un film sur l’Emir Abdelkader ! La débilité côtoie la corruption !
Les cadres du ministère des finances ne connaissent malheureusement rien aux choses de la culture, alors la ministre leur demande des sommes astronomiques ! Ils s’exécutent car ils ne pensent pas qu’un ministre soit capable de tels mensonges pour détourner du fric !!! Oui, c’est aussi simple que cela de voler !!! Le ministre Benachenhou, lui, savait qu’elle dilapidait du fric.
Pourquoi donner le projet à Merbah et à Bedjaoui alors qu’ils ne sont pas fonctionnaires du ministère de la culture ? Vous avez vu d’autres ministères charger de simples consultants de projets aussi importants ? Comment peuvent-ils signer des documents alors qu’ils n’ont pas de cacher officiel ?
Orif était le Chef de projet du musée d’art moderne pendant une année, bien avant de devenir un employé du ministère !!! Conséquence : il a ramené Faidi qui a empoché 4,3 milliards pour une simple étude d’aménagement !!!
F. LES FILMS DE ALGER CAPITALE 2007 :
Lamine Merbah était président de la commission de lecture du département audiovisuel de « Alger 2007 ». Les membres de cette commission de lecture étaient payés à raison de 8000 DA par scénario !!! Ils ont « lu » 280 scénarios en quatre mois !
- le film « INDIGENE » de Bouchareb Rachid a eu 4 000 000 DA dans le cadre de Alger 2007 ! Alors que ce film est sorti depuis plus de six mois. C’est un film français. Le nom du ministère algérien de la culture ne figure même pas au générique !! Comment donner de l’argent à un film déjà sorti et qui, de plus, insulte notre histoire !! « Indigène » montre les Algériens comme des amoureux de la France qui vont combattre contre Hitler pour défendre leur « mère la France » !!!
- Il y a un faux « cinéaste » qui a bénéficié de 4000 000 DA pour faire un film, « Lahbib Benyakhlef et le MALG. » et 10 000 000 DA pour un autre film qui s’appelle « Assarouf ». Ce « cinéaste » escroc travaille dans une pizzeria à New York !!! Il n’a jamais réalisé de film de sa vie !!! Il n’est pas cinéaste ! Il vit aux USA, il a pris du fric et est parti… Son nom est Amine Kais Seddikioui et son entreprise s’appelle « Ekosia ». Amitiés de la ministre !!! Il suffit de créer une « entreprise de production » et de demander de l’argent au ministère. Avec le piston on a des milliards !!! Puis on disparaît dans la nature.
- Une autre cinéaste qui vit en Irlande a reçu de l’argent de Alger 2007 pour faire un film sur « Le rôle des Juifs dans la musique chaabi » !!! Avec l’argent algérien de Alger 2007 !!
G. GROS DETROUENEMENTS AU PATRIMOINE
Les projets inscrits dans le secteur du patrimoine du Ministère de la culture sont composés essentiellement d’études de restauration. Des centaines d’études sont inscrites pour des sommes faramineuses (entre 1 et 3 milliards par étude) ! Mais il n’y a aucune opération de restauration inscrite. Comment peut-on inscrire (au programme de l’Etat) des études de restauration alors que la restauration elle-même ne se fait pas ? Peut-on faire des études d’architecture pour des stades sans jamais construire de stades ? Si on le fait c’est qu’il y a quelque chose d’anormal. Oui, le ministère de la culture inscrit des centaines d’études pour la restauration de sites mais il n’y a que très peu de restauration car il n’y a pas quatre entreprises algériennes spécialisées dans la restauration du patrimoine!!! Alors pourquoi fait-on des études dans ce cas ? Pour donner des marchés à trois bureaux d’études : Gore, Archimède… Le ministère des Finances ne voit pas ces aberrations ? Non, bien que cela saute aux yeux et dure depuis des années !!!
L'affaire de PKZ traitée par le journal Al Fadjr n'est pas de la blague! Le dossier Patrimoine est une grande affaire !!! Il ne s’agit pas d’une petite affaire de 4 ou dix milliards dont parle Al Fadjr!! Oui, 10 milliards c’est une petite affaire dans ce ministère !!!
H. VIVE « DAMAS, CAPITALE ARABE 2008 SANS CORRUPTION » !
Les Syriens sont en train de préparer Damas, capitale de la culture arabe 2008. Eux ne pensent pas à voler et détourner de l’argent mais à promouvoir la culture de leur pays. Il y aura des écrans sur toutes les places publiques et dans tous les moyens de transport (trains, bus), des animations sur l’ensemble du pays, des manifestations, des subventions de projets d’artistes. Car leur ministre n’est pas un voleur et ne s’entoure pas de voleurs !!!
IV. L’EX DIRECTEUR DE LA CULTURE DE BOUMERDES : 2 milliards !!
L’ex directeur de la culture de Boumerdès (M. Bekki) a détourné 20 000 000,00 DA. Deux milliards ! Comme sanction, il a été mis fin à ses fonctions en mars 2006. il continue de percevoir son salaire ! Pourquoi il n’a pas été traîné devant un tribunal ? Amitiés de la ministre, quand tu nous tiens…
Est-ce qu’un ministre intègre permet à autant de gens de voler ? Les Orif, les Merbah, les Bentorki, Bekki…
V. PRET DE 1 700 000 0,00 DA
En 2004, le Crédit Populaire Algérien a accordé à Khalida Toumi un prêt de 1 700 000 0,00 DA.
VI. ACHAT D’UNE VILLA PAR KHALIDA TOUMI,
Toumi a acheté une villa à Telemly au prix de 3 000 000 0,00 DA. En vérité, son prix doit être au moins le double.
Comment peut-elle acheter une villa à ce prix-là en 2005 alors que les salaires des ministres sont connus ?
VII. LICENCIEMENT DES CADRES DU MINISTERE DE LA CULTURE
La croisade de Toumi contre les cadres intègres du ministère de la culture et leur remplacement par des fonctionnaires à la solde, des beni oui-oui ou des corrompus lui permet d’écarter tous les gêneurs pour voler impunément!
Les premiers gêneurs :
En janvier 2006 : licenciement de Said Tebbani,
En mars 2006 : licenciement de Allim Saïd, le sous directeur du budget
En mars 2006 : licenciement de Meftahi, sous directeur des moyens généraux.
Evidemment, licencier les cadres intègres de la direction la plus sensible : l’administration et les moyens, direction qui gère l’argent, qui signe les contrats et conventions, avalise ou rejette les marchés !
Les autres gêneurs :
Khalida Toumi a licencié douze (16) directeurs de la culture en mars 2007. Certains d’entre eux étaient près de la retraite avec 16 ou 20 ans d’expérience ! Elle n'a pas de respect pour les compétences ni de pitié pour les vieux. D’eux de ces cadres ont eu des attaques cardiaques après avoir été écartés.
A propos du Directeur de la culture de Sétif, Toumi disait récemment qu’elle l’a licencié à cause du théâtre romain de Timgad qui risque d’être déclassé. Menteuse ! Non, ce directeur est un homme très compétent, la preuve, le wali de Sétif l’a recruté lorsque Toumi a mis fin à ses fonctions ! Le directeur de Tipasa, Sahi, très compétent mais pas corrompu, et qui connaît certaines affaires de corruption sur la direction du Patrimoine : donc il est remplacé. Enlever seize directeurs compétents, c’est un crime !
Un de ceux qu’elle a désigné comme directeur de culture de wilaya est encore en stage en France ! Il se spécialise dans la restauration des objets muséographiques en métal. Pourquoi l’envoyer en formation si c’est pour en faire un directeur de la culture alors qu’il sera plus utile dans un musée ? Il a refusé le poste car il compte rester en France !!!
Cet acte est le plus criminel commis contre la culture depuis 62 !!!
- En décembre 2006, licenciement de Mme Mokrani, ex directrice de l’INSM (cas évoqué plus haut). Celle qui a refusé la corruption est remplacée par celle dont l’oncle a pris le marché de la salle de concert : Mme Sator, une ignorante, qui se prétend médecin, qui devient directrice de l’Institut supérieur de musique !!! La boqala à l’INSM !!!
- En mars 2007, licenciement de El Hadj Tahar Ali, directeur du développement et de la promotion des arts, écrivain, grand reporter et ex fondateur du quotidien Elhayet El Arabia.
- En mai 2007, licenciement de Mme ZOGHBI, directrice du Ballet national
- En juin 2007, licenciement de Aboulkacem, directeur du Bastion 23. Un homme intègre et compétent ! M. Aboulkacem, est un cadre qui ne fait pas partie des clans de la ministre, ni de ceux qui brossent dans le sens du poil, ni de ceux qui bouffent.
- En juillet 2007, licenciement de Tidjini, directeur de l’OREF, l’incorruptible dont on a parlé plus haut. Sous prétexte que l’OREF est mal géré ! Les locataires (dont Orif qui y possède une galerie d’art, la galerie Isma) ne paient pas leurs loyers car il n’y a plus de clients. Comment Tidjini peut-il réactiver l’OREF sans argent et sans visiteurs, surtout quand la ministre lui met des bâtons dans les roues car il n’est pas corrompu ?
Les gens intègres et honnêtes sont licenciés, les corrompus restent avec Toumi la corrompue, surtout quand ils occupent des postes importants… Les autres se taisent.
Comment la Présidence peut-elle avaliser ces fins de fonction alors que ces cadres ont des décrets présidentiels !!!! C’est ça l’Algérie ? On met aussi facilement fin aux fonctions d’un cadre supérieur de l’Etat aussi facilement, au bon vouloir d’un ministre, sans que la présidence ne fasse une enquête ?
Une femme avide et corrompue qui se comporte avec des cadres comme s’ils étaient des serviettes jetables, une honte dans ce pays !
Une maffia à la tête de la culture algérienne !!
SIGNÉ : DES CADRES DU MINISTERE DE LA CULTURE
Monday, January 17, 2011
Israël s'inquiète des effets au Proche-Orient de la chute de Ben Ali
Par Charly WEGMAN
JERUSALEM 16 jan 2011 (AFP) - Israël s'inquiétait dimanche d'une montée de l'islamisme en Tunisie et d'un phénomène de tache d'huile au Proche-Orient après la chute du président Zine El Abidine Ben Ali."La région où nous vivons est instable, chacun peut le constater aujourd'hui, et nous le voyons dans divers endroits du Proche-Orient élargi", a déclaré dimanche aux journalistes le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en allusion au soulèvement du peuple tunisien. "Il y a une leçon claire que nous devons tirer de tout cela, à savoir que nous devons coller aux principes de paix et de sécurité dans tout accord que nous serons amenés à conclure", a-t-il ajouté, avant la séance hebdomadaire de son cabinet. "Les gouvernements changent et nous ignorons ce qui se passera demain. Nous ne pouvons pas signer un accord de paix aveuglément, car nous ignorons si cet accord sera honoré", a-t-il encore averti. S'exprimant à la radio militaire, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom a pour sa part souligné qu'"il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors-la-loi ne reviennent" en force en Tunisie. Dans le monde arabe l'opinion publique et des groupes islamistes saluaient le soulèvement du peuple tunisien alors que certains gouvernements se disaient inquiets. Natif de Tunisie, M. Shalom a estimé que "les relations bilatérales israélo-tunisiennes ont été correctes pendant des années (...) Nous espérons que la Tunisie continuera d'être un pays modéré". Interrogé sous condition d'anonymat par l'AFP, un haut responsable israélien a de son, côté affirmé: "Nous suivons attentivement la situation, mais s'il y a des raisons d'être préoccupés du risque de débordement par des éléments islamistes on n'en voit aucun signe pour le moment". Une vingtaine de touristes israéliens qui se trouvaient ces derniers jours en Tunisie ont préventivement été évacués d'urgence, a-t-on appris au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Interrogé sur des manifestations de soutien à ce que les Tunisiens ont appelé "la révolution du Jasmin", survenues notamment dans les Territoires palestiniens, en Jordanie et au Caire, ce haut fonctionnaire a estimé que "les évènements en Tunisie encouragent ceux qui espèrent chasser des dictateurs ou renverser les régimes autoritaires". Il a toutefois souligné que "les situations, les enjeux et les traditions diffèrent d'un pays à l'autre" en allusion notamment à l'Egypte ou la Jordanie, seuls pays arabes à avoir signé la paix avec Israël, respectivement en 1979 et 1994. Israël et la Tunisie avaient échangé en 1994 des "bureaux d'intérêts", dont l'activité avait été gelée à l'initiative de Tunis en 2000 pour protester contre la répression de l'Intifada palestinienne. Des groupes de pèlerins et touristes israéliens sont cependant autorisés à effectuer des visites en Tunisie, notamment à la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique, située sur l'île de Djerba (500 km au sud de Tunis). Selon Claude Sitbon, historien de la communauté juive tunisienne, "pas moins de 8.000 Israéliens se rendent chaque année en Tunisie, et il y a souvent des officiels parmi eux". Il a indiqué que la communauté juive tunisienne compte actuellement "quelques 1.700 personnes, un millier à Djerba et le reste dans le secteur de la capitale, pour la plupart très âgés". Selon lui, cette communauté a dans l'ensemble été protégée par le régime du président déchu qui a même nommé un sénateur juif, Roger Bismuth. En Israël vivent quelque 55.000 juifs originaires de Tunisie, un nombre équivalent se trouve en France.
JERUSALEM 16 jan 2011 (AFP) - Israël s'inquiétait dimanche d'une montée de l'islamisme en Tunisie et d'un phénomène de tache d'huile au Proche-Orient après la chute du président Zine El Abidine Ben Ali."La région où nous vivons est instable, chacun peut le constater aujourd'hui, et nous le voyons dans divers endroits du Proche-Orient élargi", a déclaré dimanche aux journalistes le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en allusion au soulèvement du peuple tunisien. "Il y a une leçon claire que nous devons tirer de tout cela, à savoir que nous devons coller aux principes de paix et de sécurité dans tout accord que nous serons amenés à conclure", a-t-il ajouté, avant la séance hebdomadaire de son cabinet. "Les gouvernements changent et nous ignorons ce qui se passera demain. Nous ne pouvons pas signer un accord de paix aveuglément, car nous ignorons si cet accord sera honoré", a-t-il encore averti. S'exprimant à la radio militaire, le ministre israélien du Développement régional Sylvan Shalom a pour sa part souligné qu'"il y a aujourd'hui une grande crainte que les mouvements islamistes qui jusqu'à maintenant étaient hors-la-loi ne reviennent" en force en Tunisie. Dans le monde arabe l'opinion publique et des groupes islamistes saluaient le soulèvement du peuple tunisien alors que certains gouvernements se disaient inquiets. Natif de Tunisie, M. Shalom a estimé que "les relations bilatérales israélo-tunisiennes ont été correctes pendant des années (...) Nous espérons que la Tunisie continuera d'être un pays modéré". Interrogé sous condition d'anonymat par l'AFP, un haut responsable israélien a de son, côté affirmé: "Nous suivons attentivement la situation, mais s'il y a des raisons d'être préoccupés du risque de débordement par des éléments islamistes on n'en voit aucun signe pour le moment". Une vingtaine de touristes israéliens qui se trouvaient ces derniers jours en Tunisie ont préventivement été évacués d'urgence, a-t-on appris au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. Interrogé sur des manifestations de soutien à ce que les Tunisiens ont appelé "la révolution du Jasmin", survenues notamment dans les Territoires palestiniens, en Jordanie et au Caire, ce haut fonctionnaire a estimé que "les évènements en Tunisie encouragent ceux qui espèrent chasser des dictateurs ou renverser les régimes autoritaires". Il a toutefois souligné que "les situations, les enjeux et les traditions diffèrent d'un pays à l'autre" en allusion notamment à l'Egypte ou la Jordanie, seuls pays arabes à avoir signé la paix avec Israël, respectivement en 1979 et 1994. Israël et la Tunisie avaient échangé en 1994 des "bureaux d'intérêts", dont l'activité avait été gelée à l'initiative de Tunis en 2000 pour protester contre la répression de l'Intifada palestinienne. Des groupes de pèlerins et touristes israéliens sont cependant autorisés à effectuer des visites en Tunisie, notamment à la Ghriba, la plus ancienne synagogue d'Afrique, située sur l'île de Djerba (500 km au sud de Tunis). Selon Claude Sitbon, historien de la communauté juive tunisienne, "pas moins de 8.000 Israéliens se rendent chaque année en Tunisie, et il y a souvent des officiels parmi eux". Il a indiqué que la communauté juive tunisienne compte actuellement "quelques 1.700 personnes, un millier à Djerba et le reste dans le secteur de la capitale, pour la plupart très âgés". Selon lui, cette communauté a dans l'ensemble été protégée par le régime du président déchu qui a même nommé un sénateur juif, Roger Bismuth. En Israël vivent quelque 55.000 juifs originaires de Tunisie, un nombre équivalent se trouve en France.
En Egypte, un homme s'immole par le feu devant l'Assemblée
Un homme s'est immolé par le feu, lundi 17 janvier, devant l'Assemblée du peuple au Caire, a annoncé à l'AFP une source parlementaire, un geste qui rappelle celui d'un jeune Tunisien qui a déclenché les émeutes dans son pays.
CAIRO Jan 17 (Reuters) - An Egyptian man set himself on fire on Monday near parliament in an apparent protest against poor living standards, a witness and officials said, echoing a self-immolation that spurred demonstrations in Tunisia.
CAIRO Jan 17 (Reuters) - An Egyptian man set himself on fire on Monday near parliament in an apparent protest against poor living standards, a witness and officials said, echoing a self-immolation that spurred demonstrations in Tunisia.
Ces jeunes Algériens qui s’immolent par désespoir
Les actes de désespoir se multiplient ces derniers jours à travers différentes régions du pays. Hier, à Mostaganem, un homme de 34 ans, chômeur, a tenté de mettre fin à ses jours devant la direction de la sûreté de wilaya.
Sunday, January 16, 2011
Malcolm X dit un jour...
"Si vous n'êtes pas prêts à mourir pour lui, retirez le mot "liberté" de votre vocabulaire".
"If you're not ready to die for it, put the word 'freedom' out of your vocabulary."
"If you're not ready to die for it, put the word 'freedom' out of your vocabulary."
D'où vient cette labellisation "révolution de jasmin" ???
Censure en Tunisie... Again.
Selon des amis tunisiens, la censure d'Internet aurait repris aujourd'hui.
Déjà ?!
Déjà ?!
"Le nouveau gouvernement du monde" de Georges Corm.
Il en a assez, Georges Corm ! Assez d'entendre parler des exigences de la mondialisation. Assez d'entendre les mêmes rengaines sur "le rôle (toujours à réduire) de l'Etat dans l'économie, la (nécessaire) flexibilité des salaires, l'adaptation (à la baisse) des régimes de retraite ou l'impact (évidemment nocif) de la fiscalité sur "l'amélioration du climat des affaires", objectif essentiel du bonheur de l'humanité". Dix-huit ans après avoir dénoncé Le Nouveau Désordre économique mondial (La Découverte, 1993), il reprend la plume, et ce n'est pas pour mettre de l'eau dans son vin.
Ce livre intelligent et décoiffant prendra beaucoup de monde à rebrousse-poil. On peut contester les idées de Georges Corm, mais pas ses compétences : économiste, historien, enseignant, consultant de divers organismes internationaux ou de sociétés privées, il a exercé, de 1998 à 2000, le poste de ministre des finances du Liban : une excellente "loupe grossissante", selon lui, pour observer le désastre.
Un pied dedans, un pied dehors, il se considère comme "un participant périphérique du système de pouvoir mondialisé". Dans ce système, il ne voit que des sociétés déstructurées, des familles éclatées par des mouvements migratoires, des crispations identitaires mortifères, des Etats progressivement dépossédés de leurs compétences... On a jeté aux orties, selon lui, toutes les bases de l'éthique héritées de la Renaissance et des Lumières.
Ecran de fumée
Mais comment se faire entendre ? L'effondrement du bloc soviétique a laissé place à un néolibéralisme triomphant. La mise en place d'un espace économique mondial, unifié et libre d'accès, apparaît irrépressible, dans l'ordre des choses. Ceux qui la mettent en question passent pour des esprits chagrins, des socialistes attardés, des anticapitalistes indécrottables.
Un totalitarisme de la pensée a été remplacé par un autre, écrit Georges Corm. Tout au plus peut-on débattre d'écologie et de réchauffement climatique. Le système ne peut être critiqué qu'à la marge. On l'a vu lors de la récente crise financière qui n'a donné lieu qu'à des mesures partielles pour contrôler les banques, limiter les bonus des traders ou entraver les paradis fiscaux.
Faire la révolution ? L'économiste libanais a passé l'âge des barricades. Il prône une "dé-mondialisation progressive" qui permettrait de "défaire les mécanismes les plus nocifs", mettre un terme aux absurdités économiques et sociales du système actuel et y "ramener de la raison et de l'éthique".
Sachant que ce ne sera pas facile, en raison notamment de la manière homogène et stéréotypée dont l'économie est enseignée à l'échelle mondiale : on forme des bataillons de défenseurs acharnés de la globalisation, munis d'un nouveau vocabulaire qui sert d'écran de fumée. Il n'y est question que de "gouvernance" améliorée, de croissance "durable" et de "transparence" à toutes les sauces...
Georges Corm n'a jamais été tendre pour les Etats-Unis, ce "gendarme du monde" qui est à l'origine de "la pensée unique", alors que "le progrès ne se déclenche que par l'interaction des cultures entre elles, les échanges de connaissances et d'expériences". Pour lui, l'oeuvre mondialisatrice a commencé... en 1492, par l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique.
Ses espoirs se tournent pourtant de ce côté-là : parmi les facteurs possibles de changement, il parie sur "un déclin continu de la puissance économique américaine". On ne sait si c'est d'abord une prédiction ou un souhait.
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU MONDE de Georges Corm. La Découverte, 300 p., 19 €.
- Robert Solé.
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