Il y a des choses que je ne dis à Personne Alors
elles ne font de mal à personne Mais
le malheur c'est
que moi
le malheur le malheur c'est
que moi ces choses je les sais
il y a des choses qui me rongent la nuit
par exemple des choses comme
comment dire comment des choses comme des songes
il y a des choses qui me sont tout à fait
mais tout à fait insupportables même si je n'en
dis rien comprenez comprenez moi bien
alors ça vous parfois ça vous étouffe
regardez regardez moi bien
regardez ma bouche
qui s'ouvre et se ferme et ne dit rien
pensez seulement d'autres choses
songez à voix haute et de moi
mots sortent de quoi je m'étonne
qui ne font de mal à personne
au lieu de quoi j'ai peur de moi
de cette chose en moi qui parle
je sais bien qu'il ne le faut pas
mais que voulez-vous que j'y fasse
ma bouche s'ouvre et l'âme est là
qui palpite oiseau sur ma lèvre
o tout ce que je ne dis pas
ce que je ne dis à personne
le malheur c'est que c'est en moi
parfois je me le dis parfois
il vaut mieux parler que se taire
et puis je sens se dessécher
ces mots de moi dans ma salive c'est là le malheur pas le mien
le malheur qui nous est commun
épouvante des autres hommes
et qui donc t'ait donné la main
étant donné ce que nous sommes pour peu que tu l'aies dit
cela ne peut prendre la forme
cela qui t'habite et prend forme
tout au moins qui est sur le point
qu'écrase ton poing
et les gens que voulez-vous dire
tu te sens comme tu te sens
bête en face des gens qu'étais-je
qu'étais-je à dire Ah oui peut-être
qu'il fait beau qu'il va pleuvoir qu'il faut qu'on aille
où donc même cela c'est trop
et je les garde dans les dents
ces mots de peur qu'ils signifient
ne me regardez pas dedans
qu'il fait beau cela vous suffit
je peux bien dire qu'il fait beau
même s'il pleut sur mon visage
croire au soleil quand tombe l'eau
les mots dans moi meurent si fort
qui si fortement me meutrissent
les mots que je ne forme pas
est-ce leur mort en moi qui mord
le malheur c'est savoir de quoi
je ne parle pas à la fois
et de quoi cependant je parle
c'est en nous qu'il nous faut nous taire.
"Usually when people are sad, they don't do anything. They just cry over their condition. But when they get angry, they bring about a change." - El-Hajj Malek El-Shabazz / Malcolm X. "De manière générale, lorsque les gens sont tristes, ils ne font rien. Ils se contentent de pleurer sur leur condition. Mais lorsqu'ils sont en colère, c'est là, qu'ils portent le changement." - El-Hajj Malek El-Shabazz / Malcolm X.
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Sunday, July 10, 2011
Wednesday, February 16, 2011
Monday, January 24, 2011
DAM/AGE, Arundhati Roy
In October 2001, the supreme court in India charged Aundhati Roy with contempt of court. This is the story of the events that led to her arrest.
Sunday, January 16, 2011
Malcolm X dit un jour...
"Si vous n'êtes pas prêts à mourir pour lui, retirez le mot "liberté" de votre vocabulaire".
"If you're not ready to die for it, put the word 'freedom' out of your vocabulary."
"If you're not ready to die for it, put the word 'freedom' out of your vocabulary."
"Le nouveau gouvernement du monde" de Georges Corm.

Il en a assez, Georges Corm ! Assez d'entendre parler des exigences de la mondialisation. Assez d'entendre les mêmes rengaines sur "le rôle (toujours à réduire) de l'Etat dans l'économie, la (nécessaire) flexibilité des salaires, l'adaptation (à la baisse) des régimes de retraite ou l'impact (évidemment nocif) de la fiscalité sur "l'amélioration du climat des affaires", objectif essentiel du bonheur de l'humanité". Dix-huit ans après avoir dénoncé Le Nouveau Désordre économique mondial (La Découverte, 1993), il reprend la plume, et ce n'est pas pour mettre de l'eau dans son vin.
Ce livre intelligent et décoiffant prendra beaucoup de monde à rebrousse-poil. On peut contester les idées de Georges Corm, mais pas ses compétences : économiste, historien, enseignant, consultant de divers organismes internationaux ou de sociétés privées, il a exercé, de 1998 à 2000, le poste de ministre des finances du Liban : une excellente "loupe grossissante", selon lui, pour observer le désastre.
Un pied dedans, un pied dehors, il se considère comme "un participant périphérique du système de pouvoir mondialisé". Dans ce système, il ne voit que des sociétés déstructurées, des familles éclatées par des mouvements migratoires, des crispations identitaires mortifères, des Etats progressivement dépossédés de leurs compétences... On a jeté aux orties, selon lui, toutes les bases de l'éthique héritées de la Renaissance et des Lumières.
Ecran de fumée
Mais comment se faire entendre ? L'effondrement du bloc soviétique a laissé place à un néolibéralisme triomphant. La mise en place d'un espace économique mondial, unifié et libre d'accès, apparaît irrépressible, dans l'ordre des choses. Ceux qui la mettent en question passent pour des esprits chagrins, des socialistes attardés, des anticapitalistes indécrottables.
Un totalitarisme de la pensée a été remplacé par un autre, écrit Georges Corm. Tout au plus peut-on débattre d'écologie et de réchauffement climatique. Le système ne peut être critiqué qu'à la marge. On l'a vu lors de la récente crise financière qui n'a donné lieu qu'à des mesures partielles pour contrôler les banques, limiter les bonus des traders ou entraver les paradis fiscaux.
Faire la révolution ? L'économiste libanais a passé l'âge des barricades. Il prône une "dé-mondialisation progressive" qui permettrait de "défaire les mécanismes les plus nocifs", mettre un terme aux absurdités économiques et sociales du système actuel et y "ramener de la raison et de l'éthique".
Sachant que ce ne sera pas facile, en raison notamment de la manière homogène et stéréotypée dont l'économie est enseignée à l'échelle mondiale : on forme des bataillons de défenseurs acharnés de la globalisation, munis d'un nouveau vocabulaire qui sert d'écran de fumée. Il n'y est question que de "gouvernance" améliorée, de croissance "durable" et de "transparence" à toutes les sauces...
Georges Corm n'a jamais été tendre pour les Etats-Unis, ce "gendarme du monde" qui est à l'origine de "la pensée unique", alors que "le progrès ne se déclenche que par l'interaction des cultures entre elles, les échanges de connaissances et d'expériences". Pour lui, l'oeuvre mondialisatrice a commencé... en 1492, par l'arrivée de Christophe Colomb en Amérique.
Ses espoirs se tournent pourtant de ce côté-là : parmi les facteurs possibles de changement, il parie sur "un déclin continu de la puissance économique américaine". On ne sait si c'est d'abord une prédiction ou un souhait.
LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU MONDE de Georges Corm. La Découverte, 300 p., 19 €.
- Robert Solé.
Friday, January 14, 2011
Pressions du CRIF et atteinte à la liberté d'expression à l'ENS

Nous apprenons avec stupeur la décision de Mme Canto-Sperber, la directrice de l'Ecole Normale Supérieure, de retirer la réservation de la salle accordée pour la tenue d'une rencontre exceptionnelle avec Stéphane Hessel mardi 18 janvier. Cette conférence s'inscrivait dans la lignée de l'appel qui a reçu les signatures prestigieuses de personnalités politiques et intellectuelles de sensibilités très diverses, et de 10000 citoyens. L'appel peut encore être signé ici : www.collectifpaixjustepalestine.org
Le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) revendique cette victoire de la censure, et remercie ses amis : Valérie Pécresse (ministre de l'enseignement supérieur), Bernard-Henry Lévy, Alain Finkielkraut, Claude Cohen-Tanoudji, Arielle Schwab. Tous, selon lui, seraient intervenus activement pour bâillonner Stéphane Hessel et ses prestigieux soutiens. Lire le communiqué du CRIF ici : http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=23242&returnto=accueil/main&artyd=70
Mobilisées pour les droits démocratiques et contre les menaces visant Stéphane Hessel et les prévenus de la campagne BDS, de nombreuses personnalités devaient effectivement s'exprimer à la tribune ou par des messages:
- Benoist Hurel (secrétaire général adjoint du Syndicat de la Magistrature)
- Leila Shahid (ambassadrice de la Palestine auprès de l'Union Européenne)
- Haneen Zoabi (députée au parlement israélien)
- Michel Warschawski (Israélien, fondateur du Centre d'Information Alternative)
- Nurit Peled (mère israélienne d'une victime d'attentat, fondatrice du cercle des familles endeuillées, Prix Sakharov pour la paix du parlement européen)
- Elisabeth Guigou (députée, ancienne Ministre de la Justice et Garde des Sceaux)
- Daniel Garrigue (député, porte parole de République Solidaire)
- Gisèle Halimi
- ... et bien d'autres...
300 personnes étaient déjà inscrites pour cette conférence, exclusivement annoncée sur Mediapart. La direction a déjà reçu de nombreux mails de protestation, auxquels elle répond par le déni.
Le comportement indigne de la directrice d'un des hauts lieux de l'intelligence française et de celles et ceux qui ont fait pression sur elle pose de nombreuses questions auxquelles nous répondrons, avec nos invités et amis, lors du rassemblement auquel appellent les organisations ayant soutenu cette conférence.
Rendez-vous mardi 18 janvier à 18h30 pour un grand rassemblement contre la censure et pour le respect des libertés démocratiques.
Nul n'a le droit d'interdire aux citoyens de notre pays de dénoncer l'impunité des violations israéliennes du droit international et la collusion de notre gouvernement avec la droite extrême au pouvoir en Israël!
L'annonce du lieu du rendez-vous sera publiée vendredi 14 janvier à 17h précises sur le site de Mediapart, dans notre espace club : http://www.mediapart.fr/club/edition/soutenons-stephane-hessel-et-les-pacifistes-de-la-campagne-bds.
Organisation signataires : AFPS (Association France Palestine Solidarité), CCIPPP (Campagne Civile pour la Protection du Peuple Palestinien), CJPP5 (Comité Paix Juste Palestine 5ème), Génération Palestine, GUPS (Union Générale des Etudiants de Palestine, UJFP (Union Juive Française pour la Paix)
SOURCE
Thursday, January 13, 2011
Tuesday, January 4, 2011
Libérez Mordechai Vanunu, toujours retenu en otage en Israël !

Mordechai Vanunu, ingénieur nucléaire israélien, qui avait révélé en 1986 l’étendue du programme nucléaire israélien, n’a pas eu le droit de quitter Israël pour recevoir à Berlin le prix Carl von Ossietsky.
Enlevé en 1986 par les services secrets israéliens lors d’un voyage à Rome, ce pacifiste a été ramené en Israël et condamné pour « trahison de secret d’Etat » à 18 ans de prison. A sa libération, il a été interdit de tout contact avec des journalistes étrangers et assigné à résidence.
Déjà honoré par le prix Nobel alternatif en 1987, « pour son courage et son abnégation en révélant l’étendue du programme nucléaire israélien », Mordechai Vanunu vient de se voir attribuer à Berlin le prix Carl von Ossietsky du nom du pacifiste allemand, fondateur de la Ligue des Droits de l’Homme allemande, prix Nobel de la paix en 1935 qui avait été condamné pour avoir dénoncé le réarmement clandestin de l’Allemagne.
Dans un communiqué, le MRAP "condamne le refus du gouvernement israélien d’autoriser Mordechai Vanunu à quitter Israël pour recevoir le prix qui lui a été attribué tout comme les autorités allemandes en 1936 avaient interdit à Carl von Ossietsky de se rendre en Norvège pour recevoir le Nobel et comme récemment les autorités chinoises n’ont pas autorisé Liu Xiabo à se rendre à Oslo recevoir le Nobel de la paix."
Eh oui, c’est cela la démocratie israélienne.
Tout notre respect et notre considération à Mordechai Vanunu !
CAPJPO-EuroPalestine
Sunday, January 2, 2011
« J’accuse »

Par Hani Shukrallah, Samedi 1er janvier 2011
L’hypocrisie et les bonnes intentions n’empêcheront pas le prochain massacre. Seul un regard sévère sur nous-mêmes et une volonté nécessaire de faire face à l’horreur de notre crise le permettront.
Nous nous joignons au refrain des condamnations. Ensemble, Musulmans et Chrétiens, gouvernement et opposition. Églises et mosquées, dignitaires religieux et laïcs : tous, nous levons et déclarons d’une seule voix la dénonciation sans équivoque d’Al-Qaïda, des militants islamistes, et des fanatiques musulmans de toute mouvance, teinte et couleur. Certains d’entre nous iront même jusqu’à dénoncer l’islam salafiste, l’islam fondamentaliste dans sa globalité, et l’islam wahhabite, importation saoudienne si étrangère à notre culture nationale égyptienne.
Et une fois de plus, nous affirmerons l’éternelle unité des « composantes jumelles de la nation » (ndlt : Musulmans et Coptes). Nous convoquerons une nouvelle fois la révolution de 1919 et sa bannière hissée qui montre l’étreinte du croissant et de la croix, symbolisant le lien indestructible.
Beaucoup de tout cela ne sera que pure hypocrisie, un grand nombre de ces réactions sera invariablement nuancé de manière à conserver, juste sous le vernis, des tas de préjugés bornés, un deux poids deux mesures flagrant et, en effet, une bigoterie engluée chez tant de ces dénonciateurs.
Tout cela ne sera d’aucune utilité. Nous sommes déjà passés par là, nous avons déjà fait exactement la même chose et pourtant les massacres continuent, chacun plus horrible que le précédent. La bigoterie et l’intolérance se propagent plus profondément et plus largement dans chaque coin et fissure de notre société.
Il n’est pas aisé de vider l’Égypte de ses Chrétiens : ils ont été là depuis aussi longtemps qu’existe le christianisme dans le monde. Près de 1500 ans de règne musulman n’ont pas éliminé la communauté chrétienne de la nation. Au contraire, elle a été maintenue suffisamment forte et vigoureuse pour jouer un rôle crucial dans le façonnement de l’identité nationale, politique et culturelle de l’Égypte moderne. Pourtant aujourd’hui, deux siècles après la naissance de l’État égyptien moderne, et alors que nous nous engageons dans la deuxième décennie du 21ème siècle, ce qui était inenvisageable avant ne relève plus de l’impossible : une Égypte sans Chrétiens, où la croix s’échapperait de l’étreinte du croissant et du drapeau symbolisant notre identité nationale moderne.
J’espère si (lorsque ?) ce jour arrive, être mort depuis longtemps ; mais mort ou vivant, ce sera une Égypte que je ne reconnais pas et à laquelle je n’aurais aucune envie d’appartenir.
Je ne suis pas Zola, mais, moi aussi je peux accuser.
Et ce n’est pas les assoiffés de sang d’Al-Qaïda ou quelqu’autre gang de voyous impliqué dans l’horreur d’Alexandrie qui m’intéressent. J’accuse le gouvernement, qui semble penser que surenchérir sur les islamistes lui permettra de leur couper l’herbe sous le pied. J’accuse la foule de députés et d’officiels du gouvernement qui ne peuvent pas s’empêcher d’emporter leur bigoterie personnelle au parlement ou aux différents organes gouvernementaux, à l’échelle nationale ou locale, où ils exercent leur pouvoir de manière à la fois brutale et désespérément absurde, sans jamais faire l’objet de contrôles. J’accuse ces organes de l’État qui pensent qu’en soutenant la tendance salafiste, ils nuisent à la confrérie des Frères musulmans, et qui aiment ponctuellement instrumentaliser les sentiments anti-Coptes vraisemblablement pour détourner l’attention de questions gouvernementales autrement plus sérieuses.
Mais plus que tout, j’accuse les millions de soi-disant musulmans modérés parmi nous : ceux qui versent de plus en plus dans le préjugé et dont l’esprit devient chaque année plus étroit.
J’accuse ceux parmi nous qui se dresseraient avec fureur contre la décision d’arrêter la construction d’un centre islamique près de ground zero à New York, mais qui applaudissent la police égyptienne lorsque celle-ci interrompt la construction d’un escalier dans une Église copte du quartier d’Omranya. J’étais là, et je vous ai entendus parler, dans vos bureaux, dans vos clubs, dans vos buffets dinatoires : « les Coptes méritent une bonne leçon », « les Coptes deviennent de plus en plus arrogants », « les Coptes parlent des Musulmans dans leurs dos » et dans le même souffle : « les Coptes empêchent les femmes chrétiennes de se convertir à l’islam en les kidnappant et en les emprisonnant dans des monastères ».
Je vous accuse tous parce que dans votre aveuglement bigot, vous ne pouvez même pas voir la violence que vous faites à la logique et au sens commun : vous osez accuser le monde entier de deux poids deux mesures contre vous, et dans le même temps, vous êtes complètement incapables d'être lucides à l'égard de votre flagrant deux poids deux mesures.
Et enfin, j’accuse les intellectuels libéraux, Musulmans et Chrétiens qui sont soit complices, soit qui ont peur ou plus simplement ne veulent pas dire ou faire quelque chose qui risque de déplaire « aux masses », et qui se sont tenus en marge, considérant qu’il était suffisant de se joindre au futile refrain des dénonciations qui se succèdent alors même que les massacres se propagent de plus en plus, toujours plus horriblement.
Il y a quelques années j’ai écrit dans le quotidien arabe Al-Hayat pour répondre à un éditorial paru dans un des journaux égyptiens. L’éditorialiste, dont j’ai depuis oublié le nom, louait les propos patriotiques d’un Égyptien copte qui avait lui-même écrit qu’il préfèrerait être tué des mains de ses camarades musulmans plutôt que d'espérer une intervention américaine qui le sauve. M’adressant au patriote copte, je lui ai demandé où s’arrêterait sa volonté de se sacrifier en l’honneur de la nation. Donner sa vie peut être une entreprise noble voire louable, mais serait-il aussi prêt à renoncer à ses enfants, sa femme, sa mère ? Combien d’Égyptiens chrétiens, lui ai-je demandé, serait-il prêt à sacrifier avant d’espérer une intervention étrangère : un million, deux, trois, tous ? J’avais alors dit, et je continue de le dire aujourd’hui, que nos options ne sont ni pauvres, ni vides d’imagination, de détermination, et nous ne sommes pas forcés de choisir entre avoir des Égyptiens coptes tués, en petit nombre ou en masses, ou courir dans les bras de l’Oncle Sam.
Est-il si difficile de nous concevoir comme des êtres humains rationnels avec un minimum de fermeté pour choisir notre destin, celui de notre nation ? C’est là, en effet, notre seule option, et nous ferions mieux de la saisir avant qu’il ne soit trop tard.
Traduction H. A.
Sunday, December 26, 2010
Saturday, November 27, 2010
Gaza 2010. Exhibition in Paris' Modern Art Museum / Kai Wiedenhöfer.
Expostion Gaza au Musée d'Art Moderne (attaqué par la LDJ)
envoyé par Ali-Fredo. - L'info video en direct.
Lettre à Brice Hortefeux - attaque de la LDJ au Musée d’Art Moderne à Paris
publié le mardi 23 novembre 2010
Jean-Claude LEFORT
---
LA LDJ TENTE DE DÉTRUIRE UNE EXPOSITION PHOTO SUR LES MASSACRES À GAZA
Publié le 21-11-2010
Appliquant le mot d’ordre lancé par le CRIF, une trentaine de voyous dont certains (mais pas tous) encagoulés et munis de casques de moto ont attaqué dimanche en début d’après-midi le Musée d’Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 – Paris – M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9), pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux massacres d’Israël de décembre 2008 – janvier 2009 dans la bande de Gaza.
Les voyous ont tenté d’atteindre la galerie d’exposition au sous-sol du musée pour saccager le travail du photographe Kai Wiedenhöfer. Sans succès : l’accès leur a été barré par le service de sécurité du musée.
Ils ont alors perturbé l’entrée des visiteurs en scandant des slogans hostiles à la direction du Musée d’Art Moderne et apposé des autocollants sur lesquels on pouvait lire : « Antisionisme=Antisémitisme politique //A bas l’antisémitisme d’où qu’il vienne //Le palestinisme actif, c’est l’activisme antijuif//Stop au palestinisme antijuif ».
Les émules des nazis n’ont évidemment pas craint, dans leur assaut, de tenter de saccager les multiples œuvres exposées aux côtés des photographies de Gaza dans l’enceinte du Musée d’Art Moderne (MAM), à savoir les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc Chagall ou Henri Matisse.
Pas plus qu’ils ne se souciaient, quand ils attaquaient la librairie Résistances à Paris en juillet 2009, de savoir si les livres qu’ils détruisaient avaient pour auteurs Mahmoud Darwish ou Primo Levi.
Et nous mettons en cause le CRIF, vitrine « présentable » du lobby israélien en France, et non pas la seule « Ligue de Défense Juive », dont on ne savait pas encore, dimanche soir, si elle revendiquerait l’attentat contre le Musée. Car c’est le CRIF lui-même qui a donné le signal la semaine dernière, en appelant à la suppression de l’exposition, comme on peut le lire sur le site de cette officine :
http://www.crif.org/index.php ?page=articles_display/detail&aid=22403&artyd=9
TOUS AU MUSEE DES MARDI 23 NOVEMBRE
Hommage au martyre du peuple de Gaza, l’exposition de Kai Wiedenhöfer connait depuis son ouverture le 5 novembre un succès mérité, dont a rendu compte la chaîne France 3 dans un de ses reportages : http://culturebox.france3.fr/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhoder#/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie- par-kai-wiedenhofer
Dimanche matin encore, quelques heures avant l’assaut des voyous, un public nombreux, attentif et recueilli, se pressait dans la salle où sont exposées les terribles photos.
C’est pourquoi nous appelons tous les lecteurs de notre site, et au-delà, à visiter, dès mardi 23 novembre à 10 heures l’exposition « Gaza 2010 », 11 avenue du Président Wilson, 75016 – Paris (M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9).
Nous vous invitons également à téléphoner au directeur du MAM, M. Herrgott, au 01 53 67 40 00, pour lui dire qu’il en va de sa dignité de résister au terrorisme, et de maintenir les conditions normales d’accueil à l’exposition Gaza, soit du mardi au vendredi, de 10 heures à 18 heures.
Note : en raison de la présence d’une exposition spéciale, l’accès aux collections permanentes (et à l’exposition Gaza) se fait sur le côté du Musée, en passant dans la cafeteria.
CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article5624
M. Brice Hortefeux
Ministre de l’Intérieur
Place Beauvau
75008 Paris
Monsieur le Ministre,
La « Ligue de défense juive » (LDJ) vient de se livrer à nouveau, ce dimanche, à des actes de pure violence extrême contre, cette fois, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris qui accueille une exposition du grand photographe Kai Wiedenhöfer.
Cette exposition résulte d’un séjour et d’un travail de trois mois, sur place, du célèbre photographe après les tragiques événements de Gaza. Elle donne à voir des aspects effroyables – aussi bien humains que matériels – de l’offensive israélienne qui s’est abattue contre les populations de cette bande de terre palestinienne durant l’hiver 2008/2009.
Ce reportage, a été récompensé par de nombreux Prix internationaux. Ces distinctions n’ont pas empêché le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) de manifester, le 15 novembre dernier, son « indignation » contre ce qu’il qualifiait d’« acte de militantisme politique que ne devrait pas accepter le Musée d’art moderne de Paris, qui est sous la responsabilité de la ville de Paris ».
Coïncidence ? Six jours après cette attaque contre la liberté de création et d’expression, une bande de voyous se réclamant de la LDJ, encagoulés pour certains, a voulu détruire cette exposition, au risque d’endommager les œuvres de Picasso et de Matisse accrochées à proximité.
Les vigiles du Palais de Tokyo ont fort heureusement réussi à s’interposer, mais le musée a été fermé et l’accès à l’exposition également. Ce n’est pas acceptable.
Ce n’est pas la première fois que la LDJ mène ce type d’opération commando destructeur et aveugle mettant en cause des œuvres d’art notamment.
Et ce n’est pas la première fois que nous signalons que ce groupe extrémiste a été dissous, en raison de ses actes extrémistes violents d’un autre âge, aussi bien en Israël qu’aux Etats-Unis.
Faut-il vous rappeler que, le 7 avril 2002, l’un de ces voyous, qui se livraient à une « ratonnade », avait grièvement blessé d’un coup de poignard un commissaire de police ? Des complicités lui avaient permis de se réfugier en Israël. Là-bas, cinq ans plus tard, le même homme avait tué un père de famille palestinien de 35 ans de vingt-quatre coups de couteau…
Monsieur le Ministre,
Compte tenu de ce qui vient de se passer au Musée d’art moderne de la Ville de Paris nous vous demandons instamment :
1) D’assurer, par une présence policière adaptée, la protection de cette exposition qui doit se poursuivre en toute tranquillité. Rien ne serait pire que de céder à l’intimidation violente de la LDJ.
2) De diligenter une enquête sur les conditions dans lesquelles, après le communiqué du CRIF, ces individus, faute de pouvoir obtenir l’interdiction de cette exposition, ont cru pouvoir l’interdire eux-mêmes. Ils doivent être sanctionnés fermement par la justice de notre pays. Ces malfrats de la politique nuisent évidemment à la communauté dont ils se réclament et dont ils ternissent terriblement l’image. Votre collègue Michèle Alliot-Marie, lorsqu’elle était ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a demandé incroyablement aux Parquets de poursuivre des militants pourtant pacifistes et antiracistes pour « provocation publique à la discrimination ». Si les nervis, violents et racistes, de la LDJ n’étaient pas poursuivis, votre gouvernement tout entier serait légitiment soupçonné de pratiquer au minimum un intolérable « deux poids deux mesures ».
3) De décider, au vu de l’ensemble des « actions radicales » menées systématiquement par ce groupuscule, de dissoudre la LDJ, qui, depuis longtemps, ne devrait pas avoir pignon sur rue dans notre pays. Il est temps, plus que temps, que cette décision s’impose.
Dans l’attente de décisions rapides de votre part,
Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes salutations distinguées.
Jean-Claude Lefort
Député honoraire
Président de l’AFPS
http://www.france-palestine.org/article16104.html
Tuesday, August 17, 2010
Sunday, June 20, 2010
"Mohamed Larbi Ben M'hidi", de Yacine Amine
"Yacine Amine a 61 ans. Il a longtemps travaillé dans l'Administration algérienne. Il a enseigné de 1966 à 1970. Ensuite, il est entré dans le service des Domaines (qui s'occupe des biens de l'Etat). En tout, il a passé près de 34 ans dans l'Administration. Il est marié et père de 3 enfants. Actuellement il est à la retraite, après une carrière bien remplie, au sens propre comme au sens figuré."
Je vous conseille son livre sur Mohamed Larbi Ben M'hidi, que vous pouvez commander ici. Et puis, pourquoi pas faire un petit tour par Alger ?

Mohamed Larbi Ben M'hidi : Prophétique ?
"Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la France algérienne."
« Je préfère mourir avant l’indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le pouvoir ! »
Je vous conseille son livre sur Mohamed Larbi Ben M'hidi, que vous pouvez commander ici. Et puis, pourquoi pas faire un petit tour par Alger ?

Mohamed Larbi Ben M'hidi : Prophétique ?
"Vous parlez de la France de Dunkerque à Tamanrasset, je vous prédis l'Algérie de Tamanrasset à Dunkerque. Vous voulez l'Algérie française et moi je vous annonce la France algérienne."
« Je préfère mourir avant l’indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le pouvoir ! »
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