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Thursday, April 7, 2011

RIP Juliano Mer Khamis



Whoever killed you, Jule, they will never be able to destroy what you and your mother Arna have built.

Rest in peace, angel.


Friday, January 14, 2011

Saturday, November 27, 2010

Gaza 2010. Exhibition in Paris' Modern Art Museum / Kai Wiedenhöfer.


Expostion Gaza au Musée d'Art Moderne (attaqué par la LDJ)
envoyé par Ali-Fredo. - L'info video en direct.


Lettre à Brice Hortefeux - attaque de la LDJ au Musée d’Art Moderne à Paris
publié le mardi 23 novembre 2010

Jean-Claude LEFORT

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LA LDJ TENTE DE DÉTRUIRE UNE EXPOSITION PHOTO SUR LES MASSACRES À GAZA
Publié le 21-11-2010


Appliquant le mot d’ordre lancé par le CRIF, une trentaine de voyous dont certains (mais pas tous) encagoulés et munis de casques de moto ont attaqué dimanche en début d’après-midi le Musée d’Art Moderne de Paris (11 Avenue Wilson, 7016 – Paris – M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9), pour tenter de détruire une exposition photographique consacrée aux massacres d’Israël de décembre 2008 – janvier 2009 dans la bande de Gaza.

Les voyous ont tenté d’atteindre la galerie d’exposition au sous-sol du musée pour saccager le travail du photographe Kai Wiedenhöfer. Sans succès : l’accès leur a été barré par le service de sécurité du musée.

Ils ont alors perturbé l’entrée des visiteurs en scandant des slogans hostiles à la direction du Musée d’Art Moderne et apposé des autocollants sur lesquels on pouvait lire : « Antisionisme=Antisémitisme politique //A bas l’antisémitisme d’où qu’il vienne //Le palestinisme actif, c’est l’activisme antijuif//Stop au palestinisme antijuif ».

Les émules des nazis n’ont évidemment pas craint, dans leur assaut, de tenter de saccager les multiples œuvres exposées aux côtés des photographies de Gaza dans l’enceinte du Musée d’Art Moderne (MAM), à savoir les toiles de Pablo Picasso, Henri Matisse, Amadeo Modigliani, Marc Chagall ou Henri Matisse.

Pas plus qu’ils ne se souciaient, quand ils attaquaient la librairie Résistances à Paris en juillet 2009, de savoir si les livres qu’ils détruisaient avaient pour auteurs Mahmoud Darwish ou Primo Levi.

Et nous mettons en cause le CRIF, vitrine « présentable » du lobby israélien en France, et non pas la seule « Ligue de Défense Juive », dont on ne savait pas encore, dimanche soir, si elle revendiquerait l’attentat contre le Musée. Car c’est le CRIF lui-même qui a donné le signal la semaine dernière, en appelant à la suppression de l’exposition, comme on peut le lire sur le site de cette officine :

http://www.crif.org/index.php ?page=articles_display/detail&aid=22403&artyd=9

TOUS AU MUSEE DES MARDI 23 NOVEMBRE

Hommage au martyre du peuple de Gaza, l’exposition de Kai Wiedenhöfer connait depuis son ouverture le 5 novembre un succès mérité, dont a rendu compte la chaîne France 3 dans un de ses reportages : http://culturebox.france3.fr/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie-par-kai-wiedenhoder#/all/29623/gaza-2010-regards-sur-une-terre-meurtrie- par-kai-wiedenhofer

Dimanche matin encore, quelques heures avant l’assaut des voyous, un public nombreux, attentif et recueilli, se pressait dans la salle où sont exposées les terribles photos.

C’est pourquoi nous appelons tous les lecteurs de notre site, et au-delà, à visiter, dès mardi 23 novembre à 10 heures l’exposition « Gaza 2010 », 11 avenue du Président Wilson, 75016 – Paris (M° Iéna ou Alma-Marceau, ligne 9).

Nous vous invitons également à téléphoner au directeur du MAM, M. Herrgott, au 01 53 67 40 00, pour lui dire qu’il en va de sa dignité de résister au terrorisme, et de maintenir les conditions normales d’accueil à l’exposition Gaza, soit du mardi au vendredi, de 10 heures à 18 heures.

Note : en raison de la présence d’une exposition spéciale, l’accès aux collections permanentes (et à l’exposition Gaza) se fait sur le côté du Musée, en passant dans la cafeteria.

CAPJPO-EuroPalestine
http://www.europalestine.com/spip.php?article5624

M. Brice Hortefeux

Ministre de l’Intérieur

Place Beauvau

75008 Paris

Monsieur le Ministre,


La « Ligue de défense juive » (LDJ) vient de se livrer à nouveau, ce dimanche, à des actes de pure violence extrême contre, cette fois, le Musée d’art moderne de la Ville de Paris qui accueille une exposition du grand photographe Kai Wiedenhöfer.

Cette exposition résulte d’un séjour et d’un travail de trois mois, sur place, du célèbre photographe après les tragiques événements de Gaza. Elle donne à voir des aspects effroyables – aussi bien humains que matériels – de l’offensive israélienne qui s’est abattue contre les populations de cette bande de terre palestinienne durant l’hiver 2008/2009.

Ce reportage, a été récompensé par de nombreux Prix internationaux. Ces distinctions n’ont pas empêché le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) de manifester, le 15 novembre dernier, son « indignation » contre ce qu’il qualifiait d’« acte de militantisme politique que ne devrait pas accepter le Musée d’art moderne de Paris, qui est sous la responsabilité de la ville de Paris ».

Coïncidence ? Six jours après cette attaque contre la liberté de création et d’expression, une bande de voyous se réclamant de la LDJ, encagoulés pour certains, a voulu détruire cette exposition, au risque d’endommager les œuvres de Picasso et de Matisse accrochées à proximité.

Les vigiles du Palais de Tokyo ont fort heureusement réussi à s’interposer, mais le musée a été fermé et l’accès à l’exposition également. Ce n’est pas acceptable.

Ce n’est pas la première fois que la LDJ mène ce type d’opération commando destructeur et aveugle mettant en cause des œuvres d’art notamment.

Et ce n’est pas la première fois que nous signalons que ce groupe extrémiste a été dissous, en raison de ses actes extrémistes violents d’un autre âge, aussi bien en Israël qu’aux Etats-Unis.

Faut-il vous rappeler que, le 7 avril 2002, l’un de ces voyous, qui se livraient à une « ratonnade », avait grièvement blessé d’un coup de poignard un commissaire de police ? Des complicités lui avaient permis de se réfugier en Israël. Là-bas, cinq ans plus tard, le même homme avait tué un père de famille palestinien de 35 ans de vingt-quatre coups de couteau…

Monsieur le Ministre,

Compte tenu de ce qui vient de se passer au Musée d’art moderne de la Ville de Paris nous vous demandons instamment :

1) D’assurer, par une présence policière adaptée, la protection de cette exposition qui doit se poursuivre en toute tranquillité. Rien ne serait pire que de céder à l’intimidation violente de la LDJ.

2) De diligenter une enquête sur les conditions dans lesquelles, après le communiqué du CRIF, ces individus, faute de pouvoir obtenir l’interdiction de cette exposition, ont cru pouvoir l’interdire eux-mêmes. Ils doivent être sanctionnés fermement par la justice de notre pays. Ces malfrats de la politique nuisent évidemment à la communauté dont ils se réclament et dont ils ternissent terriblement l’image. Votre collègue Michèle Alliot-Marie, lorsqu’elle était ministre de la Justice et Garde des Sceaux, a demandé incroyablement aux Parquets de poursuivre des militants pourtant pacifistes et antiracistes pour « provocation publique à la discrimination ». Si les nervis, violents et racistes, de la LDJ n’étaient pas poursuivis, votre gouvernement tout entier serait légitiment soupçonné de pratiquer au minimum un intolérable « deux poids deux mesures ».

3) De décider, au vu de l’ensemble des « actions radicales » menées systématiquement par ce groupuscule, de dissoudre la LDJ, qui, depuis longtemps, ne devrait pas avoir pignon sur rue dans notre pays. Il est temps, plus que temps, que cette décision s’impose.

Dans l’attente de décisions rapides de votre part,

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de mes salutations distinguées.

Jean-Claude Lefort

Député honoraire

Président de l’AFPS

http://www.france-palestine.org/article16104.html

Sunday, June 20, 2010

Wednesday, June 16, 2010

Banksy



"Mort aux Arabes" / "Death to Arabs" (Avigdor Lieberman's Supporters):

Denied the Right to go Home

From: “Ramzi & Zeina”
zeina_ramzi[at]yahoo.com
Sent: Sunday, June 22, 2008 2:42:14 AM
Subject: Denied the right to go home (text in e-mail)

June 21, 2008

I am Palestinian – born and raised – and my Palestinian roots go back centuries. No one can change that even if they tell me that Jerusalem, my birth place, is not Palestine, even if they tell me that Palestine doesn’t exist, even if they take away all my papers and deny me entry to my own home, even if they humiliate me and take away my rights. I AM PALESTINIAN.

Name: Zeina Emile Sam’an Ashrawi; Date of Birth: July 30, 1981; Ethnicity: Arab. This is what was written on my Jerusalem ID card. An ID card to a Palestinian is much more than just a piece of paper; it is my only legal documented relationship to Palestine. Born in Jerusalem, I was given a Jerusalem ID card (the blue ID), an Israeli Travel Document and a Jordanian Passport stamped Palestinian (I have no legal rights in Jordan). I do not have an Israeli Passport, a Palestinian Passport or an American Passport. Here is my story:

I came to the United States as a 17 year old to finish high school in Pennsylvania and went on to college and graduate school and subsequently got married and we are currently living in Northern Virginia. I have gone home every year at least once to see my parents, my family and my friends and to renew my Travel Document as I was only able to extend its validity once a year from Washington DC. My father and I would stand in line at the Israeli Ministry of Interior in Jerusalem, along with many other Palestinians, from 4:30 in the morning to try our luck at making it through the revolving metal doors of the Ministry before noon – when the Ministry closed its doors - to try and renew the Travel Document. We did that year after year. As a people living under an occupation, being faced with constant humiliation by an occupier was the norm but we did what we had to do to insure our identity was not stolen from us.

In August of 2007 I went to the Israeli Embassy in Washington DC to try and extend my travel document and get the usual “Returning Resident” VISA that the Israelis issue to Palestinians holding an Israeli Travel Document. After watching a few Americans and others being told that their visas would be ready in a couple of weeks my turn came. I walked up to the bulletproof glass window shielding the lady working behind it and under a massive picture of the Dome of the Rock and the Walls of Jerusalem that hangs on the wall in the Israeli consulate, I handed her my papers through a little slot at the bottom of the window.

“Shalom” she said with a smile. “Hi” I responded, apprehensive and scared. As soon as she saw my Travel Document her demeanor immediately changed. The smile was no longer there and there was very little small talk between us, as usual. After sifting through the paperwork I gave her she said: “where is your American Passport?” I explained to her that I did not have one and that my only Travel Document is the one she has in her hands. She was quiet for a few seconds and then said: “you don’t have an American Passport?” suspicious that I was hiding information from her. “No!” I said. She was quiet for a little longer and then said: “Well, I am not sure we’ll be able to extend your Travel Document.” I felt the blood rushing to my head as this is my only means to get home! I asked her what she meant by that and she went on to tell me that since I had been living in the US and because I had a Green Card they would not extend my Travel Document. After taking a deep breath to try and control my temper I explained to her that a Green Card is not a Passport and I cannot use it to travel outside the US. My voice was shaky and I was getting more and more upset (and a mini shouting match ensued) so I asked her to explain to me what I needed to do. She told me to leave my paperwork and we would see what happens.

A couple of weeks later I received a phone call from the lady telling me that she was able to extended my Travel Document but I would no longer be getting the “Returning Resident” VISA. Instead, I was given a 3 month tourist VISA. Initially I was happy to hear that the Travel Document was extended but then I realized that she said “tourist VISA”. Why am I getting a tourist VISA to go home? Not wanting to argue with her about the 3 month VISA at the time so as not to jeopardize the extension of my Travel Document, I simply put that bit of information on the back burner and went on to explain to her that I wasn’t going home in the next 3 months. She instructed me to come back and apply for another VISA when I did intend on going. She didn’t add much and just told me that it was ready for pick-up. So I went to the Embassy and got my Travel Document and the tourist VISA that was stamped in it.

My husband, my son and I were planning on going home to Palestine this summer. So a month before we were set to leave (July 8, 2008) I went to the Israeli Embassy in Washington DC, papers in hand, to ask for a VISA to go home. I, again, stood in line and watched others get VISAs to go to my home. When my turn came I walked up to the window; “Shalom” she said with a smile on her face, “Hi” I replied. I slipped the paperwork in the little slot under the bulletproof glass and waited for the usual reaction. I told her that I needed a returning resident VISA to go home. She took the paperwork and I gave her a check for the amount she requested and left the Embassy without incident.

A few days ago I got a phone call from Dina at the Israeli Embassy telling me that she needed the expiration date of my Jordanian Passport and my Green Card. I had given them all the paperwork they needed time and time again and I thought it was a good way on their part to waste time so that I didn’t get my VISA in time. Regardless, I called over and over again only to get their voice mail. I left a message with the information they needed but kept called every 10 minutes hoping to speak to someone to make sure that they received the information in an effort to expedite the tedious process. I finally got a hold of someone. I told her that I wanted to make sure they received the information I left on their voice mail and that I wanted to make sure that my paperwork was in order. She said, after consulting with someone in the background (I assume it was Dina), that I needed to fax copies of both my Jordanian Passport and my Green Card and that giving them the information over the phone wasn’t acceptable. So I immediately made copies and faxed them to Dina.

A few hours later my cell phone rang. “Zeina?” she said. “Yes” I replied, knowing exactly who it was and immediately asked her if she received the fax I sent. She said: “ehhh, I was not looking at your file when you called earlier but your Visa was denied and your ID and Travel Document are no longer valid.” “Excuse me?” I said in disbelief. “Sorry, I cannot give you a visa and your ID and Travel Document are no longer valid. This decision came from Israel not from me.”

I cannot describe the feeling I got in the pit of my stomach. “Why?” I asked and Dina went on to tell me that it was because I had a Green Card. I tried to reason with Dina and to explain to her that they could not do that as this is my only means of travel home and that I wanted to see my parents, but to no avail. Dina held her ground and told me that I wouldn’t be given the VISA and then said: “Let the Americans give you a Travel Document”.

I have always been a strong person and not one to show weakness but at that moment I lost all control and started crying while Dina was on the other end of the line holding my only legal documents linking me to my home. I began to plead with her to try and get the VISA and not revoke my documents; “put yourself in my shoes, what would you do? You want to go see your family and someone is telling you that you can’t! What would you do? Forget that you’re Israeli and that I’m Palestinian and think about this for a minute!” “Sorry” she said,”I know but I can’t do anything, the decision came from Israel”. I tried to explain to her over and over again that I could not travel without my Travel Document and that they could not do that – knowing that they could, and they had!

This has been happening to many Palestinians who have a Jerusalem ID card. The Israeli government has been practicing and perfecting the art of ethnic cleansing since 1948 right under the nose of the world and no one has the power or the guts to do anything about it. Where else in the world does one have to beg to go to one’s own home? Where else in the world does one have to give up their identity for the sole reason of living somewhere else for a period of time? Imagine if an American living in Spain for a few years wanted to go home only to be told by the American government that their American Passport was revoked and that they wouldn’t be able to come back!

If I were a Jew living anywhere around the world and had no ties to the area and had never set foot there, I would have the right to go any time I wanted and get an Israeli Passport. In fact, the Israelis encourage that. I however, am not Jewish but I was born and raised there, my parents, family and friends still live there and I cannot go back! I am neither a criminal nor a threat to one of the most power countries in the world, yet I am alienated and expelled from my own home.

As it stands right now, I will be unable to go home – I am one of many.

Tuesday, June 15, 2010

Zionists can threaten but can not intimidate me

WRITTEN BY Salim Nazzal –

Dr. Salim Nazzal is a Palestinian-Norwegian historian in the Middle East, who has written extensively on social and political issues in the region.

At the beginning I got “strange” e-mails which hinted towards assassination and the like. The Zionist character in these e-mails was obvious. I simply paid no attention. I know Zionists fear the voice of the victims. My voice is the voice of my people who were murdered and uprooted from their home country. My voice is the voice of my nation surrounded by cemented walls and 620 checks points. My family is an old Galilean family who fled to Lebanon after my village was severally attacked and bombed twice by Zionist planes. Several persons of my family were killed, and in Lebanon, I was born and brought up as a refugee without home, without rights, without a future, but with the hope that justice will prevail one day. The intimidation e-mails never stopped. And each time I changed my e-mail they continued to try to intimidate me in the new e-mail and sent viruses almost all the time my computer is on.

The same thing happened regarding my phone and my cell phone, where I used to get unknown phone calls at night very often. I had to change them and keep their numbers secret. My lawyer advised me to keep all suspicious e-mails as evidence for the police in case my lawyer takes the case to court.

Last summer I went with my family to Cyprus to spend one week vacation. I found out that they are following me even there. I did not believe myself unless I was sure of that. When we came home to Norway I found that the roses in the garden were cut and thrown on the ground, and a tree was half cut by a knife to be easily seen. Under the tree there was a lighter which I had never seen before. The lighter was obviously put there as a symbol of fire.

I informed the Norwegian police, and the Norwegian intelligence service. I also informed the academic circles, and the media in Norway and the world stating clearing that Zionists were behind this. I made it clear that if they aim to stop my voice they will for sure fail. My voice is the voice of the children I saw with their bodies torn out by the Israeli F16. My voice is the voice of all Palestinians who long to go back home and to be free and to live in peace. My voice is trying to convey the story of my nation who did no wrong to anybody, but who paid heavily with 61 years of the pain of exile, 41 years of occupation and injustice.

My voice is addressing the consciousness of humanity, regardless of faith or ideology, country or color. Because as Professor Howard Zinn taught us, we need to view the history of humans not only through wars and conflicts, but also through solidarity and care. For that reason I hate nobody except occupation and injustice. I believe in the coexistence between Palestinians and Jews in one democratic state where all can live in equality and peace away from the culture of hate and wars and conflicts. But I strongly doubt that this goal can be reached while the apartheid state of Israel is strong. Therefore the solution in my view is to delegitimize the apartheid state of Israel with the hope that this can occur peacefully and to construct a new society where Jews and Palestinians can live on equal footing.

One month ago I decided to stop writing articles because I needed time to work on a book. I am a historian in the first place and not a political analyst. But I was anxious that if I stopped writing they might think they had scared me. They for sure could not because I am too old to be scared, and too stubborn to be intimidated. And more, because I know that I defend the culture of peace and justice, and they defend the culture of war and occupation. The haters are too blind to see the beautiful picture of Palestine in the future, where the voices of prayers go in harmony to the sky from the synagogues, churches and mosques. This is my dream, which I share with all the oppressed Palestinians alongside all the peace and justice lovers on earth.

Les sionistes peuvent me menacer mais ils ne peuvent pas m’intimider

Par Salim Nazzal

Le docteur Salim Nazzal est palestinien-norvégien et historien sur le Moyen Orient. Il a beaucoup écrit sur les questions sociales et politiques dans la région.

Au début, j’ai reçu des e-mails « étranges » qui faisaient allusions à un assassinat, etc. Le caractère sioniste de ces e-mails était évident. Je n’y ai pas prêté attention. Je sais que les sionistes craignent la voix des victimes. Ma voix est la voix de mon peuple qui a été assassiné et déraciné de sa patrie. Ma voix est la voix de ma nation encerclée par des murs et 620 checkpoints. Ma famille est une vieille famille galiléenne qui a fui au Liban après que mon village ait été attaqué et bombardé deux fois par l’aviation sioniste.

Plusieurs de mes proches ont été tués et je suis né et j’ai grandi au Liban comme un réfugié sans maison, sans droit, sans avenir, mais avec l’espoir qu’un jour, justice serait rendue. Les e-mails d’intimidation n’ont jamais cessé. Et chaque fois que j’ai changé d’adresse électronique, ils ont continué à essayer de m’intimider dans un nouvel e-mail et à envoyer des virus presque chaque fois que mon ordinateur était allumé.

La même chose s'est produite avec mon téléphone et mon portable, et très souvent, la nuit, j’ai reçu des appels inconnus. J’en ai changé et j’ai gardé secrets leurs numéros. Mon avocat m’a conseillé de garder tous les e-mails suspects comme preuves pour la police, au cas où je porterais plainte.

L’été dernier, je suis allée avec ma famille passer une semaine de vacances à Chypre. J’ai découvert que même là, ils me suivaient. Je n’arrivais pas à le croire, avant d’en être sûr. Lorsque je suis rentré chez moi en Norvège, j’ai trouvé les roses du jardin coupées et jetées par terre, et un arbre à moitié coupé au couteau. Sous l’arbre, il y avait un briquet que je n’avais jamais vu avant. Il était à l’évidence posé là comme symbole du feu.

J’ai informé la police et les renseignements norvégiens. J’ai également informé les cercles universitaires et les médias norvégiens, et le monde, affirmant que les sionistes étaient derrière tout ça. J’ai clairement dit qu’ils voulaient me faire taire, ils étaient sûrs d’échouer. Ma voix est la voix des enfants dont j’ai vu les corps déchiquetés par les F16 israéliens. Ma voix est la voix de tous les Palestiniens qui aspirent à rentrer chez eux, être libres et vivre en paix. Ma voix essaie de transmettre l’histoire de ma nation qui n’a fait de mal à personne, mais qui paie un lourd tribut, avec 61 ans d’exil, 41 ans d’occupation et d’injustice.

Ma voix s’adresse à la conscience de l’humanité, indépendamment de la foi ou de l’idéologie, du pays ou de la couleur. Parce que, comme nous l’a enseigné le professeur Howard Zinn, nous devons voir l’histoire des êtres humains non seulement au travers des guerres et des conflits, mais aussi au travers de la solidarité et de l’attention. C’est pour cette raison que je ne hais personne, sauf l’occupation et l’injustice. Je crois en la coexistence entre Palestiniens et juifs dans un Etat démocratique où tous vivraient dans l’égalité et la paix, loin de la culture de la haine et des guerres et des conflits. Mais je doute fort que cet objectif puisse être atteint alors que l’Etat d’Israël d’apartheid est fort. C’est pourquoi, à mon avis, la solution est de délégitimer l’Etat d’apartheid israélien dans l’espoir que ceci puisse arriver pacifiquement, et de construire une nouvelle société où les juifs et les Palestiniens vivraient sur un pied d’égalité.

Il y a un mois, j’ai décidé de ne plus écrire d’articles parce que j’avais besoin de temps pour travailler sur un livre. Je suis d’abord historien, et non analyste politique. Mais je craignais que si j’arrêtais d’écrire, ils pensent qu’ils m’avaient fait peur. Ils ne peuvent pas parce que je suis trop vieux pour avoir peur, et trop têtu pour être intimidé. Et plus encore, parce que je sais que je défends la culture de la paix et de la justice, et qu’ils défendent la culture de la guerre et de l’occupation. Ceux qui haïssent sont trop aveugles pour voir la belle image de la Palestine de l’avenir, où les voix des fidèles montent harmonieusement vers le ciel, depuis les synagogues, les églises et les mosquées. C’est mon rêve, que je partage avec tous les Palestiniens opprimés, aux côtés de tous ceux qui aiment la paix et la justice sur terre.

Monday, June 14, 2010

Yasser Arafat





Le Caire, Égypte, 24 août 1924 - Clamart, France, 11 novembre 2004

Demonstration in Beit Jala 13/06/2010



Arna's Children, Les enfants d'Arna

A film by: Juliano Mer Khamis
Produced by: Osnat Trabelsi & Pieter van Huystee
Written & Directed by: Juliano Mer Khamis & Danniel Danniel




"The child under military occupation is affected psychologically, emotionally and academically. So if one wants to support and strengthen these children, one has to consider them from all these aspects. The socialisation of the child is the most basic thing in its life; if you see children only as individuals, in fact you can be indirectly deepening their problems... Our principle is to serve the child: to turn the pyramid [of education and authority] upside down."

Arna Mer-Khamis




Sunday, June 13, 2010

Abbas to Obama: I'm against lifting the Gaza naval blockade

"The Palestinian president reportedly told Obama that lifting the naval blockade of Gaza would bolster Hamas, a move that shouldn't be done at this stage."

Charte du Mouvement de la Résistance Islamique - Palestine

Comme on ne devrait parler que de ce que l'on connaît, voici LA traduction qui devrait faire référence, celle de Jean-François Legrain, chercheur au GREMMO.

"J’ai été enlevé par Israël. J’ai été abandonné par mon pays."

Jamal Elshayyal, citoyen britannique, raconte en détail l’attaque israélienne, comment il a été kidnappé, détenu, volé, ainsi que l’absence totale de réaction de son gouvernement.

Tout d’abord, je dois m’excuser d’avoir pris si longtemps pour mettre à jour mon blog. Les événements des derniers jours ont été fiévreux, pour ne pas dire plus, et je suis encore en train d’essayer de tirer au clair ce qui s’est produit.

Voilà une semaine à cette même heure que je me trouvais sur le pont supérieur du Mavi Marmara, et que j’ai d’abord aperçu au loin des navires de guerre israéliens, tandis qu’ils s’approchaient de la flotille humanitaire. Je n’imaginais guère combien ce qui allait bientôt se produire serait meurtrier et sanglant.

Ce que je vais écrire ici est factuel, jusqu’au dernier mot. Rien n’est de l’ordre de l’opinion ni de l’analyse, et c’est à vous, lecteur, que j’en laisse le soin.

Après avoir repéré les navires de guerre à distance (aux environs de onze heures du soir), les organisateurs ont enjoint aux passagers d’enfiler leurs gilets de sauvetage et de rester à l’intérieur tandis qu’ils géraient la situation. Les navires de guerre et les hélicoptères qui les accompagnaient sont restés au loin durant plusieurs heures.

A deux heures du matin, heure locale, les organisateurs m’ont appris qu’ils avaient modifié le trajet du bateau, le plus loin possible d’Israël, le plus profondément possible dans les eaux internationales. Ils ne souhaitaient pas de confrontation avec l’armée israélienne, du moins pas de nuit. Juste après quatre heures du matin, les Israéliens ont attaqué le bateau, dans les eaux internationales et hors de toute provocation. Ils ont utilisé des gaz lacrymogènes, lancé des grenades assourdissantes, et des balles d’acier gainées de caoutchouc ont été tirées de presque toutes les directions.

Des douzaines de canots rapides transportant en moyenne quinze à vingt soldats israéliens, armés jusqu’aux dents, ont cerné le Mavi Marmara qui transportait quelque six cents civils non armés. A un moment, deux hélicoptères rôdaient au-dessus du bateau. Des commandos à bord des canots à moteur se sont joints à la fusillade, utilisant des balles explosives avant qu’aucun des soldats n’ait pris pied sur le bateau.

Deux civils non armés ont été tués à quelques mètres de moi. Des douzaines de civils non armés ont été blessés sous mes yeux mêmes.

L’un des soldats israéliens, armé d’un lourd fusil automatique et d’un pistolet, a été maîtrisé par plusieurs passagers, qui l’ont désarmé. Ils n’ont pas fait usage de ses armes mais les ont jetées à la mer par-dessus bord.

Après ce qui a paru durer une trentaine de minutes, des passagers du bateau ont levé un drapeau blanc. L’armée israélienne a continué à tirer des balles explosives. Les organisateurs du bateau ont annoncé par haut-parleur la reddition du bateau. L’armée israélienne a continué à tirer des balles explosives.

J’ai été le dernier à quitter le pont supérieur. En bas, dans les dortoirs, tous les passagers s’étaient regroupés. Etat de choc, colère, peur, humiliation, chaos. Des médecins couraient dans toutes les directions en tentant de soigner les blessés, il y avait du sang sur le sol, des larmes coulaient sur les visages des gens, des cris de douleur et de deuil s’entendaient partout. La mort était dans l’air. Trois civils grièvement blessés étaient soignés à même le sol de l’espace de réception du bateau, leurs vêtements trempés de sang. Des passagers se tenaient à côté, en état de choc ; quelques-uns récitaient des versets du Coran pour les apaiser, les médecins tentaient désespérément de sauver les blessés.

Plusieurs annonces ont été faites par haut-parleur en hébreu, en arabe et en anglais. « Ceci est un message à l’armée israélienne, nous nous sommes rendus. Nous ne sommes pas armés. Nous avons des blessés graves. S’il vous plaît, venez les chercher. Nous n’attaquerons pas ». Il n’y a pas eu de réponse.

Un des passagers, membre du parlement israélien, a écrit en hébreu une pancarte avec exactement le même message ; elle le portait en même temps qu’un drapeau blanc et s’est approchée des fenêtres à l’extérieur desquelles les soldats israéliens se tenaient debout. Ils ont pointé vers sa tête leurs fusils à guidage laser et l’ont obligée à s’écarter.

Un citoyen britannique a fait la même tentative avec une pancarte en anglais mais en portant un drapeau britannique et en se dirigeant vers d’autres soldats postés à d’autres fenêtres. Ils ont répondu de la même manière.

Trois heures plus tard, la mort des trois blessés était avérée. Les soldats israéliens qui leur avaient refusé les soins avaient réussi là où leurs collègues avaient échoué en prenant ces hommes pour cibles de leurs balles.

Vers huit heures du matin, l’armée israélienne a pénétré dans la zone des dortoirs. Ils ont menotté les passagers. J’ai été jeté au sol, les mains liées derrière le dos, dans l’impossibilité de bouger d’un pouce. J’ai été emmené au pont supérieur, où se trouvaient les autres passagers, forcé à rester accroupi sous le soleil brûlant.

L’un des passagers avait les mains si étroitement liées que ses poignets prenaient toutes sortes de couleurs. Quand il a demandé qu’on desserre les menottes, un soldat israélien les a serrées encore davantage. Le cri qu’il a poussé m’a glacé jusqu’aux moelles.

J’ai demandé à aller aux toilettes. J’en ai été empêché, et le soldat israélien m’a dit d’uriner là où j’étais, dans mes vêtements. Je n’ai été autorisé à bouger que trois ou quatre heures plus tard.

J’ai alors été, avec les autres passagers, reconduit vers les dortoirs. L’endroit était dévasté, ressemblant à la suite d’un tremblement de terre. Je suis resté sur le bateau, assis, sans aucune nourriture ni boisson, si ce n’est trois gorgées d’eau, pendant plus de vingt-quatre heures. Durant tout ce temps, des soldats israéliens maintenaient leurs fusils pointés vers nous, le doigt sur la gâchette. Durant plus de vingt-quatre heures.

J’ai ensuite été emmené du bateau vers Ashod où il m’a été demandé de signer un ordre d’expulsion, lequel disait que j’étais entré illégalement en Israël et que j’acceptais mon expulsion. J’ai dit à l’officier que, en fait, je n’étais pas entré en Israël mais que l’armée israélienne m’avait kidnappé dans les eaux internationales et conduit en Israël contre ma volonté ; par conséquent, je ne pouvais pas signer le document.

Mon passeport m’a été enlevé. On m’a dit que j’allais être emprisonné. C’est seulement à ce moment –là que mes mains ont été détachées. J’ai passé plus de 24 heures avec les mains liées derrière le dos, sans rien à manger et en ayant à peine quelque chose à boire.

A l’arrivée à la prison, j’ai été placé dans une cellule avec trois autres passagers. La cellule mesurait à peu près trois mètres sur trois mètres et demi. J’ai passé plus de vingt-quatre heures en prison, sans l’autorisation de passer un seul coup de téléphone.

Le consulat britannique n’est pas venu me voir. Je n’ai pas vu d’avocat.

Il n’y avait pas d’eau chaude pour une douche. L’unique repas était du pain surgelé et des pommes de terre.

La seule raison pour laquelle je pense avoir été libéré est que les prisonniers turcs sont refusé de partir sans que soient aussi libérés les ressortissants d’autres nationalités (ceux dont les consulats n’étaient pas venus pour leur élargissement).

On m’a conduit à l’aéroport Ben Gourion. Quand j’ai réclamé mon passeport, le fonctionnaire israélien m’a présenté un morceau de papier en me disant : « Félicitations, voici votre nouveau passeport ». J’ai répondu : « Vous plaisantez, vous avez mon passeport ». A quoi le fonctionnaire israélien a répondu : « Portez donc plainte contre moi ! ». Puis on m’a de nouveau demandé de signer un ordre d’expulsion, ce que j’ai de nouveau refusé.

On m’a placé dans un avion à destination d’Istanbul.

Des soldats israéliens masqués et des commandos m’ont kidnappé dans les eaux internationales.

Des fonctionnaires israéliens en uniforme m’ont détenu derrière des barreaux.

Le gouvernement britannique n’a pas levé le petit doigt pour m’aider. A ce jour, je n’ai rien vu ni entendu d’un fonctionnaire britannique.

Le gouvernement israélien a volé mon passeport. Le gouvernement israélien a volé mon ordinateur portable, deux appareils-photo, trois téléphones, 1500 dollars et tout ce que j’avais sur moi.

Mon gouvernement, le gouvernement britannique, n’a même pas reconnu mon existence.

J’ai été enlevé par Israël. J’ai été abandonné par mon pays.

Source : http://blogs.aljazeera.net/middle-east/2010/06/06/kidnapped-israel-forsaken-britain

(Traduit de l’anglais par Anne-Marie PERRIN pour CAPJPO-EuroPalestine)


Al Jazeera's Jamal Elshayyal has been released by Israeli authorities following Monday's deadly raid on the Mavi Marmara aid ship that was destined for Gaza. Our producer, who reported from the ship as Israel launched the raid, was on the top deck when the ship was attacked.

Here, he tells his account of what happened.



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