Sunday, March 21, 2010

Nizar Qabbani "أنا مع الإرهاب"

On nous accuse de terrorisme
Si nous prenons la défense
D’une rose, d’une femme
Et d’un infaillible poème
D’une patrie qui n’a plus
Ni eau ni air
Ni tente ni chamelle
Ni même de café noir.

On nous accuse de terrorisme
Si nous avons le courage de défendre
La chevelure noire de Balkis
Les lèvres de Maysoun
Hind, Daad
Ou Loubna et Rabab
Et une pluie de khôl noir
Tombant de leurs cils comme une inspiration !
Vous ne trouverez pas chez moi
De poème secret…
De langage secret
Ni de livre secret enfermé derrière portes closes
Et je ne garde pas de poème
Arpentant les rues, voilé par un hijab.

On nous accuse de terrorisme
Quand nous écrivons sur les dépouilles de notre patrie
Foulée, démembrée, déchiquetée
Aux moignons dispersés
Une patrie cherchant son nom
Et un peuple innommé
Une patrie qui a perdu ses anciens grands poèmes
À l’exception de ceux de Khansa
Une partie qui a perdu sa liberté rouge, bleue ou jaune
Une patrie qui nous interdit
D’acheter un journal
D’écouter les informations
Une patrie où les oiseaux sont interdits de pépiement
Une patrie
Dont les écrivains écrivent
Sur le vent, par peur.
Une patrie
À l’image de notre poésie
Faite de mots abandonnés
Hors du temps
Importés
Avec une face et une langue étrangères…
Sans début
Ni fin
Sans lien avec son peuple ou son pays
Impasse de l’humanité
Une patrie
Allant aux négociations de paix
Sans dignité
Nu-pieds
Et sans aucune dignité
Une patrie
Où les hommes pris de peur se sont pissés dessus
Et où seules restent les femmes !
Le sel est dans nos yeux
Le sel est sur nos lèvres
Ou dans nos paroles
La sécheresse de nos âmes
L’avons-nous héritée des Beni Kahtane ?
Il n'y a plus de Mouaouya dans notre nation
Ni d’Abou Sufiane
Plus personne pour dire « NON ! »
À ceux qui ont bradé nos foyers, notre terre
Et ont fait de notre histoire radieuse
Un bazar !
Il n’est plus un seul poème dans notre vie
Qui n’ait perdu sa virginité
Dans le lit du Pouvoir
Nous nous sommes accoutumés à l’ignominie
Que reste-t-il donc d’un homme
Lorsqu'il s'est habitué au déshonneur ?
Je cherche dans le livre de l'histoire
Oussama Ibn Munqidh
Okba Ibn Nafi
Je recherche Omar
Je recherche Hamza
Et Khalid chevauchant vers Damas
Je recherche Al Mutasim Billah
Sauvant les femmes
De la barbarie des envahisseurs
Et des furies des flammes
Je recherche l’homme de la fin des temps
Mais ne trouve que des chats effrayés dans le noir
Craignant pour leur vie
Menacée par le règne des souris.
Sommes-nous atteints de cécité nationale ?
Ou sommes-nous devenus daltoniens ?

On nous accuse de terrorisme
Quand nous refusons la mort
Sous les bulldozers d’Israël
Qui dévastent notre terre, notre histoire, nos Évangiles
Notre Coran
Les reliques de nos prophètes
Si c'est là notre crime
Que le terrorisme est beau !

On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons notre extinction
par les Mongols, les Juifs, les Barbares
Si nous lançons des pierres
Sur les vitres
Du Conseil de Sécurité
Aux mains des Tsars de notre temps
On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons
De tendre notre main à
L’Amérique
Ennemie des cultures humaines
Elle-même sans culture,
Ennemie des civilisations humaines
Elle-même sans civilisation
L'Amérique, bâtisse géante
Sans murs.

On nous accuse de terrorisme
Si nous refusons une époque où l’Amérique
est devenue suffisante, riche, puissante
Traductrice assermentée
de l’hébreu.

On nous accuse de terrorisme
Si nous lançons une rose
Vers Jérusalem
Vers Al Khalil
Vers Gaza
Vers Nazareth
Si nous livrons du pain et de l’eau
Aux Troyens assiégés.

On nous accuse de terrorisme
Si nous élevons la voix
Contre les dominateurs qui veulent nous isoler
Contre tous ceux qui ont changé de selle
Et d’unionistes sont devenus laquais.

On nous accuse de terrorisme
Si nous faisons profession de culture
Si nous lisons un livre de juridiction ou de politique
Si nous en appelons à notre Dieu
Si nous la lisons la Sourate Al Fatah
Et écoutons le prêche du Vendredi
Nous commettons là un acte terroriste.

On nous accuse de terrorisme
Si nous défendons notre pays
Et la dignité de son sol
Si nous nous révoltions contre l’extorsion de notre peuple
Notre propre extorsion
Si nous protégeons le dernier palmier de notre désert
Et la dernière étoile de notre ciel
Et les dernières lettres de nos noms
Et la dernière goutte de lait du sein de notre mère
Si tel est notre crime
Que le terrorisme est magnifique !

Je suis un terroriste
Si le terrorisme peut me préserver
Des immigrants de Russie
De Roumanie, de Hongrie, de Pologne
Qui se sont installés en Palestine sur notre dos
Pour voler les minarets de Jérusalem
La porte d’Al Aqsa
Ses ors et ses dômes.

Je suis pour le terrorisme
Si nous pouvons libérer le Christ
La Vierge Marie et la Ville sainte
Des émissaires de mort et de dévastation
Hier la route nationale traversait nos terres
Triomphante comme un pur-sang arabe
Et nos parcs étaient des rivières coulant avec vigueur et fierté
Après Oslo
Nous avons perdu nos dents
Et sommes devenus un peuple frappé de surdité et de cécité.

Je suis pour le terrorisme
Si cela peut me préserver des Tsars juifs
Et des Césars romains.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Sera également divisé entre
Amérique et Israël.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Nous classera comme loups

Je suis pour le terrorisme
Tant que le Congrès américain
Fera la loi
Et décidera des récompenses et des châtiments.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Détestera profondément
L’odeur des Arabes.

Je suis pour le terrorisme
Tant que ce nouveau monde
Massacrera mes bébés
Et les jettera aux chiens.
Pour tout cela
Je veux crier haut et fort

Je suis pour le terrorisme

Je suis pour le terrorisme

Je suis pour le terrorisme.

--
VERSION ARABE
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Note du traducteur à l’usage des lecteurs ignorants des références arabo-musulmanes :

Balkis : c’est le nom arabe de la Reine de Saba, dont la rencontre avec Salomon (Souleyman) est relatée dans la Sourate 27 (An Naml, Les Fourmis) du Coran). C'est aussi le prénom de la seconde épouse du poète (voir ci-dessous).
Maysoun, Hind, Daad, Loubna et Rabab : prénoms féminins évoquant la beauté
Khansa : « la gazelle », surnom de Tumadir Bent Amr (575-646), poétesse antéislamique célèbre pour les élégies à ses frères Sakhr et Mouaouya.
Rouge, bleu et jaune : le rouge est le feu, chaud et sec, le bleu la terre, froide et sèche et le jaune l’air, chaud et humide. Le rouge symbolise Mars, le bleu Mercure, le vert la Lune.
Beni Kahtane : fils de Kahtane, tribu originelle des Arabes,apparue après le déluge et vivant dans le Hijaz.
Mouaouya Ibn Abi Sufiane (603-680) : fils de l'un des plus farouches adversaires du prophète Mohamed : Abou Sufiane Ibn Harb. Il est le premier ommeyyade à porter le titre de calife en 661. Il prend ce titre à Ali à la suite d'un abritrage entre Ali et lui après la bataille de Siffin. Les Ommeyyade tirent leur nom d’Omayya, grand-oncle du prophète Mohamed. Ils appartenaient à la tribu des Quraychites, tribu dominante à La Mecque au temps du prophète. Après s'être opposés à celui-ci, ils l'avaient rejoint au dernier moment.
Oussama Ibn Munqidh : prince syrien, né en 1095 à Chayzar sur l’Oronte et mort à Damas en 1188. Auteur d’une autobiographie, L’Itibar, « L’expérience », dans laquelle il relate ses rapports avec les Francs : « Quand on est au fait de ce qui touche aux Francs on ne peut qu’exalter et sanctifier le Très Haut, car on voit en eux des bêtes qui ont la vertu du courage et de l’ardeur guerrière ».
Oqba Ibn Nafaa (ou Nafi) : conquérant arabe du Maghreb oriental, ce Quraychite défait les troupes de l'exarque byzantin Grégoire en 647 à Sbeïtla et devient gouverneur de l'Ifriqiya en 663. Il a édifié la Grande mosquée de Kairouan dans l'actuelle Tunisie.
Omar Ibn Khattab : Quraychite, second calife de l’Islam après Abou Bakr.
Hamza Ibn Abdul Muttalib : oncle de Mohamed, avec lequel il a été élevé. L’un des premiers convertis à l’Islam, sa bravoure au combat lui valut les surnoms de « lion d'Allah » et de « lion du ciel ».
Khalid Ibn Al Walid (584 – 642), aussi appelé Abou Souleyman, surnommé « l’épée d’Allah », un Quraychite, fut le principal général de Mohamed après sa conversion. Il participa après la mort du Prophète à la reconquête de la péninsule arabique et est le commandant des armées arabes lors des conquêtes de l'Irak et de l'empire byzantin (bataille de Yarmouk). Sur plus de cent batailles qu’il commanda, il n’en perdit aucune.
Al Mutasim Billah : (794-842) : troisième fils de Haroun Al Rachid, « huitième calife Abbasside qui remporta huit batailles, qui eut huit enfants mâles et huit filles, qui laissa à sa mort huit milles esclaves et qui a régné huit années huit mois et huit jours » (Jorge Luis Borges, Fictions).

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* Fausto Giudiceet Ben Heine sont membres de Tlaxcala, le réseau de traducteurspour la diversité linguistique. Cette traduction est en Copyleft pour tout usage non-commercial : elle est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner sources et auteurs.

URL de cet article :
http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=2377&lg=fr

Faiza Al-Araji & Raed Jarrar

Mother, Son Tell Of Family Life During War

Hearing on current and projected threats to the US. Select Committee on intelligence
Document: Project on National Security Reform Study (pdf)

Academic Paper in China Sets Off Alarms in U.S.

By JOHN MARKOFF and DAVID BARBOZA

It came as a surprise this month to Wang Jianwei, a graduate engineering student in Liaoning, China, that he had been described as a potential cyberwarrior before the United States Congress.

Larry M. Wortzel, a military strategist and China specialist, told the House Foreign Affairs Committee on March 10 that it should be concerned because “Chinese researchers at the Institute of Systems Engineering of Dalian University of Technology published a paper on how to attack a small U.S. power grid sub-network in a way that would cause a cascading failure of the entire U.S.”

When reached by telephone, Mr. Wang said he and his professor had indeed published “Cascade-Based Attack Vulnerability on the U.S. Power Grid” in an international journal called Safety Science last spring. But Mr. Wang said he had simply been trying to find ways to enhance the stability of power grids by exploring potential vulnerabilities.

“We usually say ‘attack’ so you can see what would happen,” he said. “My emphasis is on how you can protect this. My goal is to find a solution to make the network safer and better protected.” And independent American scientists who read his paper said it was true: Mr. Wang’s work was a conventional technical exercise that in no way could be used to take down a power grid.

The difference between Mr. Wang’s explanation and Mr. Wortzel’s conclusion is of more than academic interest. It shows that in an atmosphere already charged with hostility between the United States and China over cybersecurity issues, including large-scale attacks on computer networks, even a misunderstanding has the potential to escalate tension and set off an overreaction.

“Already people are interpreting this as demonstrating some kind of interest that China would have in disrupting the U.S. power grid,” said Nart Villeneuve, a researcher with the SecDev Group, an Ottawa-based cybersecurity research and consulting group. “Once you start interpreting every move that a country makes as hostile, it builds paranoia into the system.”

Mr. Wortzel’s presentation at the House hearing got a particularly strong reaction from Representative Ed Royce, Republican of California, who called the flagging of the Wang paper “one thing I think jumps out to all of these Californians here today, or should.”

He was alluding to concerns that arose in 2001 when The Los Angeles Times reported that intrusions into the network that controlled the electrical grid were traced to someone in Guangdong Province, China. Later reports of other attacks often included allegations that the break-ins were orchestrated by the Chinese, although no proof has been produced.

In an interview last week about the Wang paper and his testimony, Mr. Wortzel said that the intention of these particular researchers almost did not matter.

“My point is that now that vulnerability is out there all over China for anybody to take advantage of,” he said.

But specialists in the field of network science, which explores the stability of networks like power grids and the Internet, said that was not the case.

“Neither the authors of this article, nor any other prior article, has had information on the identity of the power grid components represented as nodes of the network,” Reka Albert, a University of Pennsylvania physicist who has conducted similar studies, said in an e-mail interview. “Thus no practical scenarios of an attack on the real power grid can be derived from such work.”

The issue of Mr. Wang’s paper aside, experts in computer security say there are genuine reasons for American officials to be wary of China, and they generally tend to dismiss disclaimers by China that it has neither the expertise nor the intention to carry out the kind of attacks that bombard American government and computer systems by the thousands every week.

The trouble is that it is so easy to mask the true source of a computer network attack that any retaliation is fraught with uncertainty. This is why a war of words, like the high-pitched one going on these past months between the United States and China, holds special peril, said John Arquilla, director of the Information Operations Center at the Naval Postgraduate School in Monterey, Calif.

“What we know from network science is that dense communications across many different links and many different kinds of links can have effects that are highly unpredictable,” Mr. Arquilla said. Cyberwarfare is in some ways “analogous to the way people think about biological weapons — that once you set loose such a weapon it may be very hard to control where it goes,” he added.

Tension between China and the United States intensified earlier this year after Google threatened to withdraw from doing business in China, saying that it had evidence of Chinese involvement in a sophisticated Internet intrusion. A number of reports, including one last October by the U.S.-China Economic and Security Review Commission, of which Mr. Wortzel is vice chairman, have used strong language about the worsening threat of computer attacks, particularly from China.

“A large body of both circumstantial and forensic evidence strongly indicates Chinese state involvement in such activities, whether through the direct actions of state entities or through the actions of third-party groups sponsored by the state,” that report stated.

Mr. Wang’s research subject was particularly unfortunate because of the widespread perception, particularly among American military contractors and high-technology firms, that adversaries are likely to attack critical infrastructure like the United States electric grid.

Mr. Wang said in the interview that he chose the United States grid for his study basically because it was the easiest way to go. China does not publish data on power grids, he said. The United States does and had had several major blackouts; and, as he reads English, it was the only country he could find with accessible, useful data. He said that he was an “emergency events management” expert and that he was “mainly studying when a point in a network becomes ineffective.”

“I chose the electricity system because the grid can best represent how power currents flow through a network,” he said. “I just wanted to do theoretical research.”

The paper notes the vulnerability of different types of computer networks to “intentional” attacks. The authors suggest that certain types of attacks may generate a domino-style cascading collapse of an entire network. “It is expected that our findings will be helpful for real-life networks to protect the key nodes selected effectively and avoid cascading-failure-induced disasters,” the authors wrote.

Mr. Wang’s paper cites the network science research of Albert-Laszlo Barabasi, a physicist at Northeastern University. Dr. Barabasi has written widely on the potential vulnerability of networks to so-called engineered attacks.

“I am not well vested in conspiracy theories,” Dr. Barabasi said in an interview, “but this is a rather mainstream topic that is done for a wide range of networks, and, even in the area of power transmission, is not limited to the U.S. system — there are similar studies for power grids all over the world.”

SOURCE

Saturday, March 20, 2010

Commerce équitable / Produits palestiniens


Pour commander des savons, des keffiehs, de l'huile d'olive ou encore des épices made in Palestine :

http://www.solivr.fr/

Soliv’r a pour vocation le commerce éthique et solidaire en vue du développement de l’économie, dans le respect du savoir faire traditionnel et des peuples. Point d’assistanat ici : s’assurer un revenu, c’est vivre de manière libre et autonome, et permettre l’accès à l’éducation et à la santé.

En responsabilisant le consommateur, Soliv’r participe au développement des populations défavorisées géographiquement, économiquement et socialement.

Il s’agit de construire ensemble, un monde solidaire, en tissant et en resserrant des liens entre petits producteurs de contrées économiquement délaissées et consommateurs.


Soliv'r s'intéresse en premier lieu au peuple palestinien.

Les producteurs, agriculteurs et artisans palestiniens sont riches d'un véritable savoir faire ancestral dans la création et la fabrication de produits alimentaires, vestimentaires ou cosmétiques.

Soliv'r se consacre donc à mettre en valeur ces produits de grandes qualités afin de perpétuer ce savoir-faire et de donner une plus grande autonomie économique et financière à ces familles d'artisans et d'agriculteurs.

Wednesday, March 17, 2010

The fake U.S.-Israel crisis: Obama's flawed response to an ally's gaffe


The word is that the decision to hammer Bibi Netanyahu on Friday for Israel’s settlements screwup last week came directly from President Obama.

He was apparently very upset at the seeming contempt the Israelis showed for the vice president and by extension for the president himself and his administration. In addition, Obama, like many of his top aides, felt that the Israeli action was undermining U.S. standing at a critical time in American efforts to both advance the "peace process" and to weave together tough, effective international sanctions on Iran.

Here's the problem: This is one of those diplomatic flareups that may trigger fire drills in the governments and polemic fireworks from pundits but which, upon analysis, is really much less than meets the eye. It's actually a fake crisis.

First, of all, on the face of it the Israeli action seems genuinely to have been much more of a screwup than a calculated affront. And if someone was trying to undercut the U.S.-Israel relationship, it seems certain they represented a fringe group and not the Netanyahu government. Subsequent statements of defiance by Netanyahu regarding building within Jerusalem were more in response to U.S. efforts to make additional political hay out of the dustup than they were related to the initial misstep.

Second, there is no real "or else" backing up U.S. demands for a reversal, an inquiry and the offering of a meaningful olive branch to the Palestinians. Obama, with few foreign-policy accomplishments to point to thus far in his young presidency, needs the peace process at least as much if not more than Netanyahu does. Time and leverage are, for the near term at least, on Netanyahu's side ... which is one reason why the U.S. government is opportunistically trying to use this crisis as a pretext to gain concessions out of the Israelis in advance of talks with the Palestinians.

Further, the United States can't really turn its back on Israel and embrace the Palestinian side any more closely than it has because there is really no there there. And were the United States to ally itself more closely to the Palestinian position (as I believe some at high levels wish they could), the administration knows they would inevitably find the Palestinian authorities made gaffes of the magnitude of this most recent Israeli blunder on an uncomfortably frequent basis -- thanks to the fact that the Palestinian government is more defined by rifts than by meaningful accomplishments.

Finally, most importantly, the U.S. argument that the Israelis need to be seen to be more quietly cooperative with U.S. efforts or Obama won't be able to effectively stop the Iranian nuclear weapons program is undercut by the fact that the United States won't, in the end, actually stop the Iranian nuclear program. We just don't have the domestic will or the international support to do so. Just as each successive deadline for Iranian compliance with international cease and desist requirements has evaporated so too will the illusions that the U.S. can engineer anything like effective sanctions against the Iranians in an effort to penalize them for their noncompliance.

Containment is rapidly replacing engagement as the false hope on which the U.S.-Iranian relationship will be built. (Engagement was dependent on the other side wanting to engage back. Containment is dependent on the government or some other rational actor exercising effective control over all nuclear warheads. Neither precondition will, I'm afraid, prove to have been sufficiently certain to warrant betting our vital interests on it.) In any event, when the Iranians do ultimately go nuclear, the United States will want and need a strong relationship with Israel more not less.

This has created the current, almost bizarre, set of circumstances. Everyone, including the Israelis, agree Netanyahu's government made a big-league error last week. (In a way, it's a real breakthrough: finally something that everyone on all sides of the Israeli-Arab divide can agree on.) But the reaction of the United States, regardless of all the robust language and diplomatic dressing down of top Israeli officials, is indicative of weakness not of strength.

The bigger message that will be unintentionally have been delivered to the world at the end of all this is that the United States is willing to get fierce with its friend Israel over a perceived insult but that we are likely to remain ineffective in the face of self-declared Iranian enemies' efforts to destabilize the entire Middle East with nuclear weapons. This is not only a problem for the president because the outcome is so dangerous. It's also that "tough on your friends, weak with your enemies" is neither a common trait among great leaders nor is it a particularly good campaign bumper sticker.

SOURCE

Thursday, March 11, 2010

Jews sing Purim praises of Baruch Goldstein in Sheikh Jarah

A video that surfaced on the Internet this week features footage of Jewish residents of Sheikh Jarrah in northeast Jerusalem singing songs praising 1994 Hebron massacre killer Baruch Goldstein during Purim celebrations inside a house in the neighborhood’s Othman Bin Afan Street.

The house, which had been the Gawi family’s until they were evicted in August, is now home to a number of Jewish families.

After years of legal battles between the home’s tenants and its Jewish owners, a Jerusalem court ruled in favor of the latter. Other such evictions have been carried out in the neighborhood as well.

Tensions in Sheikh Jarrah remain high, as weekly protests against such evictions continue and clashes between Arab residents and their supporters and Jews flare up sporadically.

Goldstein, who was born in Brooklyn and later lived in Kiryat Arba, was beaten to death after he opened fire on Muslims praying inside a mosque at the Cave of the Patriarchs in Hebron on Purim day in 1994, killing 29 people and wounding 150.

http://www.jpost.com/Israel/Article.aspx?id=170298

Tuesday, March 9, 2010

Lettre envoyée à l’Assemblée Nationale, au Sénat et au Parlement Européen

Monsieur le député,

A diverses reprises, j’ai attiré votre attention sur le grave problème que posent les « binationaux franco-israéliens » engagés dans l’armée israélienne.

Cette question avait déjà été soulevée lors de l’agression israélienne contre le Liban en 2006 et lors de l’agression israélienne contre la population de Gaza fin 2008. Dans les deux cas, des Français possédant également la nationalité israélienne ont pris part à ces deux guerres, et ce sur la base de la Convention bilatérale franco-israélienne de1959. Cet accord va beaucoup plus loin que tous les autres accords du même type, puisqu’il prévoit non seulement la possibilité du service en Israël (36 mois) mais également le rappel des réservistes.

Ainsi donc, non seulement des « binationaux franco-israéliens » participent à des guerres au service d’un État qui se situe ouvertement dans l’illégalité depuis 60 ans au regard du droit international (que deviennent les résolutions des Nations-Unies concernant Israël ?), mais d’autres franco-israéliens (les réservistes) sont en quelque sorte « en attente » de la prochaine guerre que décidera le gouvernement de Tel-Aviv.

Supposons que le gouvernement français signe un accord de défense ou de coopération militaire avec une nation de la région (le Liban, par exemple) et que cette nation soit attaquée par Israël. Si la France remplit ses engagements vis-à-vis de cette nation, nous pourrions voir alors des soldats français se combattre mutuellement au travers de deux armées et ce, malheureusement, en conformité avec les accords en vigueur actuellement. Situation inextricable mais nullement improbable quand on connait la situation au Moyen-Orient et les implications de la politique française dans cette région.

Ce problème n’est pas nouveau, il a déjà fait l’objet de débats et de réflexions. Citons M. Bruno Etienne qui fut professeur à l’Institut de Sciences politiques d’Aix-en-Provence et islamologue : « Pour moi, un Français qui effectue son service militaire dans un autre pays que la France, devrait être déchu de sa nationalité française » (Le Figaro du 07/07/2006). Et dans le même article, M. Max Gallo rappelle sa position : « Je suis contre le fait que des citoyens français fassent leur service militaire dans un autre pays. L’armée est la preuve suprême de leur attachement à la France. Prendre les armes signifie que l’on est prêt à se sacrifier pour sa patrie ».

Récemment encore, lors de l’assassinat de M. Mahmoud al Mabhouh dans un hôtel à Dubaï par le Mossad (services secrets israéliens), la police de Dubaï a apporté la preuve que certains membres du commando de tueurs étaient détenteurs de passeports français. S’agit-il de « vrais faux passeports vrais » obligeamment remis aux membres du commando israélien (mais alors remis par qui ?), ou s’agit-il de « binationaux franco-israéliens » utilisant des passeports français dans un pays ami, les Émirats Arabes Unis, afin d’assassiner un dirigeant palestinien, membre du Hamas ?

Pour le moment cette dernière hypothèse ne peut pas être exclue et il est facile d’imaginer les répercussions que cela ne manquera pas d’avoir sur les relations entre la France, les Émirats Arabes Unis et les pays musulmans en général. Aujourd’hui, l’existence même de « binationaux franco-israéliens » peut faire de chaque Français dans le monde (hommes d’affaires, touristes, etc.) un suspect d’appartenance au Mossad.

En conséquence, je me permets d’attirer votre attention sur le danger que représente l’existence de ces « binationaux franco-israéliens » autorisés, sans mandat de la France, à servir dans une armée ou des services secrets d’un pays en guerre : Israël. Le peuple français, que vous représentez, a le droit d’être informé de l’existence de cette situation, afin qu’il puisse en juger sereinement. Ses élus se doivent d’empêcher que notre pays ne se retrouve entrainé dans des situations ou des conflits contraires à l’intérêt national.

C’est pourquoi, j’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir vous pencher sur cette question afin de réfléchir à un projet de loi interdisant à tout Français, quel qu’il soit, de s’impliquer dans une guerre sans mandat explicite du Gouvernement français. Une telle loi, si elle était votée par les élus de la Nation, mettrait notre pays à l’abri de complications diplomatiques, économiques, voire militaires et effacerait par là même, le soupçon de double allégeance qui pèse sur les binationaux notamment israéliens.

Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le Député, l’expression de mes sentiments distingués.


Le Président,
Yahia Gouasmi.

Tuesday, March 2, 2010

Lettre ouverte à M. Nicolas Sarkozy, Président de la République, par des ambassadeurs français

LEMONDE.FR | 01.03.10 | 14h52 • Mis à jour le 01.03.10 | 18h10


Monsieur le Président de la République,

Permettez à des serviteurs de l'Etat qui ont terminé leur mission publique mais qui ont gardé leur ambition pour la France de vous exprimer leurs préoccupations et leurs suggestions dans un domaine capital de la vie internationale: le conflit israélo- palestinien. Il leur semble que dans la conjoncture actuelle, une initiative s'impose.



Bien que ce conflit ne soit plus à ce jour dans une phase violente, il demeure au cœur de l'avenir du Proche-Orient et affecte l'ensemble du monde arabo-musulman. Or l'impasse politique de ce conflit est totale. Jamais le gouvernement israélien, pressé par ses colons, n'a été aussi intransigeant, jamais la représentation palestinienne divisée n'a été aussi faible. Cependant, les chances de la paix sont réelles : modération du côté palestinien (le Hamas se fortifie jusqu'à présent de l'échec de toute négociation bilatérale) et offre arabe de reconnaissance pleine et entière d'Israël si l'Etat palestinien est créé selon une équité historique avec Israël et dans le cadre du droit international : frontières de la ligne verte de 1967 (sauf échange de territoires mutuellement agréé), partage de Jérusalem avec garantie d'accès aux lieux saints, solution au problème des réfugiés palestiniens.

Ces principes, depuis longtemps identifiés, viennent d'être réaffirmés de façon éclatante par l'Union européenne, le 11 décembre à Bruxelles. Fait exceptionnel, un accord est intervenu entre les 27 pays membres pour rappeler à Israël ses devoirs à l'égard de la communauté internationale et les graves conséquences d'une situation qui perdure depuis plus de quarante années d'occupation (le mur, les colonies, les spoliations, l'accaparement de Jérusalem). Il est en particulier urgent de mettre un terme à l'enfermement dans la bande de Gaza d'une population d'un million et demi de personnes en violation du droit humanitaire international, situation à laquelle il serait possible de remédier par l'envoi de casques bleus aux accès à ce territoire.

Que faire maintenant pour ancrer dans la réalité diplomatique et sur le terrain ce qui reste une pétition de principe ? Le recours à une résolution contraignante du Conseil de sécurité de l'ONU paraît nécessaire. Cette résolution tracerait le cadre et les objectifs de l'ultime négociation à mener entre les parties sous le contrôle d'une conférence internationale qui veillerait à la mise en œuvre dans des délais déterminés de l'accord à intervenir et des garanties nécessaires. Le Quartet (ONU, Etats-Unis d'Amérique, Europe, Russie) devrait jouer un rôle majeur dans le suivi de cette prescription internationale. Qui serait le mieux placé pour présenter une telle résolution d'inspiration européenne sinon la France, membre permanent du Conseil de sécurité et dont la politique au Proche-Orient a toujours visé à assurer la sécurité d'Israël et la reconnaissance des droits du peuple palestinien ? Une telle initiative serait conforme à la ligne suivie par les présidents successifs de la Ve République et qui vous a inspiré, Monsieur le Président, dans vos discours courageux à la Knesset et en Algérie. Elle viendrait en appui à la novation esquissée par le président Obama dans son discours du Caire et remettrait notre pays à sa place traditionnelle dans la défense du droit et de la paix.

Les incertitudes qui pèsent sur une région essentielle pour la paix mondiale avec les menaces de recours à la force brutale ou de la montée des extrémismes dans cette partie du monde où le péril est contagieux, les souffrances d'une population délaissée... tout marque l'urgence et l'opportunité de revenir au droit international, qui seul peut fonder la paix et un ordre durable.

Monsieur le Président, vous qui avez une si haute idée de la mission de notre pays et de l'éthique qui l'inspire, ne tardez pas. Incitez la communauté internationale, responsable de nos destins communs, à trancher ce nœud gordien. Donnez enfin aux Israéliens et aux Palestiniens les conditions d'une vie pacifique à laquelle ils aspirent pour aujourd'hui et pour demain.

Signataires :

Les ambassadeurs de France : René Ala, Jacques Andréani, Pierre-Louis Blanc, Louis Dauge, Bertrand Dufourcq, Christian Graeff, Stéphane Hessel, Pierre Hunt, Pierre Lafrance, Gabriel Robin.

Les anciens ambassadeurs : Yves Aubin de la Messuzière, Denis Bauchard, Philippe Louet, Jean-Louis Lucet, Jacques-Alain de Sédouy, Henri Servant, Alfred Siefer-Gaillardin
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ICI

Monday, March 1, 2010